1. Double exemplaire


    Datte: 04/02/2018, Catégories: fh, fhhh, extracon, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, facial, pénétratio, fdanus, fsodo, Partouze / Groupe sm, fouetfesse, portrait, policier, Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... voulait dire «Avec celle-là, ce n’est pas gagné », tout en se sentant un peu coupable vis-à-vis de Mathilde, car elle n’avait pas tout à fait tort sur le fond. Il remarqua alors que Rousseau avait pris l’expression matoise du gendarme qui vient de trouver l’astuce pour prendre les nudistes en flagrant délit.
    
    — Il y a gros à gagner. Regardez mieux le procès-verbal. Sur la fin, Klein en est venu aux bonnes vieilles méthodes d’intimidation, avec menaces physiques. Donc, soit il a toujours fait partie du milieu des proxénètes locaux, soit, ce qui est plus probable, celui-ci l’a rattrapé à un moment donné. Ils n’aiment pas du tout ce genre de concurrence, qui capte les meilleurs clients. Klein a été «mis au pas » sous la menace, physique ou chantage. C’est là qu’est intervenu le dérapage et son évolution en vrai maquereau.
    
    Marc comprit. Le capitaine venait de rappeler l’opportunité d’utiliser une technique classique de police, qu’il avait lui-même appris à utiliser avec efficacité.
    
    — Donc, si on le prend en flagrant délit, il peut nous aider à faire plonger de plus gros poissons. Comme c’est un amateur, on peut le faire craquer en garde-à-vue.
    
    Le capitaine sourit en entendant le «on » de son employé civil, mais se garda de relever avec trop d’ostentation.
    
    — Si «on » réussit à le coincer d’abord… en tout cas cela vaut le coup d’être tenté.
    
    Il y eut un silence. Tous trois savaient que le milieu du proxénétisme de la ville était une mafia très fermée, et très ...
    ... dangereuse, n’hésitant pas à recourir à la violence physique, voire au meurtre pour remettre au pas les filles voulant quitter le métier. La B.R.P. n’avait connu aucun succès majeur dans un passé récent et, concurrence entre services oblige, la plupart des membres de l’unité auraient particulièrement aimé y parvenir. Marc avait tenté plusieurs manœuvres d’infiltration à travers Internet, avait identifié quelques suspects rabatteurs, mais c’était un travail de fourmi et, à ce jour, il n’avait pas réussi à assembler une information suffisante pour toucher le cœur de l’organisation.
    
    Le capitaine reprit la main :
    
    — À nous d’exploiter la situation. Je vais devoir vous laisser réfléchir à la meilleure façon de faire.
    
    Mathilde respira profondément. Elle se sentait prise dans un engrenage infernal.
    
    — Mon capitaine, puis-je vous voir en privé quelques minutes ?
    — Pas de problème, lieutenant… Marc, j’aimerais vous voir aussi seul à seul, ensuite.
    
    Marc quitta le bureau, déjà occupé à échafauder des plans.
    
    Pendant quelques secondes, Mathilde et le capitaine restèrent silencieux. Lui finissait de lire le récit de Marc, qu’il finit par reposer, en arborant une expression satisfaite qui sembla inquiéter Mathilde. Celle-ci choisit finalement de dire ce qu’elle pensait, quitte à admettre une faiblesse – ce qui n’était pour elle possible que dans un huis-clos avec son chef et, même ainsi, devait lui coûter beaucoup.
    
    — Mon capitaine, je comprends le but que vous souhaitez ...
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