1. Double exemplaire


    Datte: 04/02/2018, Catégories: fh, fhhh, extracon, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, facial, pénétratio, fdanus, fsodo, Partouze / Groupe sm, fouetfesse, portrait, policier, Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... le voyez, c’est un simple PV de Renseignement Judiciaire qui a été établi. Rien ne nous interdit de l’utiliser pour lancer une enquête.
    — Mais dans quel but ? Chasser le proxénète, c’est respectable, mais celui-là est juste un opportuniste qui a profité des envies perverses de sa maîtresse. Et nous n’avons déjà pas assez de temps et de moyens pour faire notre travail…
    
    Rousseau regarda Mathilde avec les yeux froids et l’expression bornée du gendarme à qui on a confié une mission, et qui n’en dérogera jamais :
    
    — Contrairement à la B.R.P., notre unité a été jugée capable d’agir efficacement mais aussi très discrètement, et de mettre si possible notre client hors d’état de nuire… Ceci, sans que le témoignage de notre témoin soit officiellement utilisé, c’est une condition absolument nécessaire.
    
    Marc remarqua :
    
    — Vous ne nous avez pas montré le second procès-verbal, la liste des noms codés dans le premier.
    
    Se redressant, le Capitaine Rousseau regarda Marc avec l’expression fière et un peu peinée du gendarme dont on soupçonne l’intégrité pourtant proverbiale.
    
    — J’ai mis les véritables noms dans un PV séparé parce que leur identité n’importe pas pour notre enquête.
    
    «Et parce qu’il a décidé que nous n’avions pas besoin de savoir ce genre de choses », pensa Marc, qui regarda à nouveau le procès-verbal. Le nom de famille de la jeune femme était local, courant, et pouvait indiquer une appartenance à quatre quartiers à la discrète mais influente bourgeoisie de la ...
    ... ville.
    
    — Une enseignante ? Elle enseigne où ?
    
    En repensant à la visite du juge Fréval, Mathilde commença à comprendre aussi.
    
    — On nous demande de servir une vengeance personnelle, en protégeant un témoin pourtant loin d’avoir été irréprochable.
    
    La grande silhouette de Rousseau se voûta. Il avait maintenant l’expression un peu résignée du gendarme plein d’expérience et de compassion devant la faiblesse humaine.
    
    — Mme Chaix enseigne en grande section de maternelle, à l’école Ste-Marthe… Elle appartient à cette communauté… Sa famille est très respectable, en particulier son mari, dont le nom n’apparaît pas dans le procès-verbal et qui, je dois insister sur ce fait, ignore tout de cette affaire à ce jour.
    
    Marc commençait à voir le tableau. La communauté dont parlait le capitaine était celle des ultra-catholiques de la ville. Les enfants et petits-enfants de ses membres allaient tous, de la maternelle jusqu’en troisième, à Ste-Marthe, une école coûteuse et parfaitement protégée de tout élément allogène. Si l’affaire éclatait dans le public, ce serait une bombe. Marc pouvait déjà imaginer les gros titres dans la presse. Rousseau se souciait peut-être de la jeune femme, mais manifestait aussi sa répugnance proverbiale à toute exposition médiatique. Son unité avait besoin de discrétion pour que son travail reste efficace. Restait à comprendre pourquoi il n’avait pas tout simplement refusé de faire cette enquête.
    
    Justement, Mathilde revint à la charge.
    
    — Et le ...
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