1. En Érinlande


    Datte: 15/09/2018, Catégories: fh, amour, Oral 69, pénétratio, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... d’abondance. D’autres sont concertées. Elles finissent par se voir régulièrement. Luaine apprend à sa belle-mère que son hôte est celui qui a tué son mari. Cela n’a guère l’air d’affecter celle qui a pris le nom de Maureen. Cette attitude la surprend. Questionnée avec beaucoup d’insistance, l’autre finit par lui avouer que son père n’était guère commode, brutal et qu’il l’avait plusieurs fois frappée. Luaine tombe des nues en oyant cela, car son père présentait un tout autre visage à ses enfants. Ce qui la chagrine, c’est quand Maureen lui avoue que Domenic se montre beaucoup plus respectueux et attentionné à son égard que l’était feu son mari, et cela même si elle doit participer à la bonne marche de la maison.
    
    Toujours un peu curieuse, elle écoute à nouveau une conversation entre Liam et Domenic. Les deux hommes après avoir parlé de choses et d’autres, des récoltes, mais aussi des évènements sur l’île. Elle apprend ainsi la chute de plusieurs places tenues par les Glaisans surtout à l’ouest et au sud où, croit-elle comprendre, il n’y a plus de résistance, celle-ci se concentrant au nord-est. De plus les Canfrais ont envoyé des renforts. Elle saisit que sa situation actuelle risque de durer. Elle n’en fait pas un drame, car elle ne s’estime pas malheureuse, mais enrage de voir le domaine familial aller à vau-l’eau. Alors qu’elle réfléchissait, le silence s’est installé entre les deux hommes. Liam remarque :
    
    — Tu as un drôle d’air. Y a-t-il quelque chose qui ne va pas ...
    ... ?
    — Tout va bien.
    — Es-tu sûr ? Il y a quelque chose qui te tracasse.
    — Non… Enfin oui.
    — Que se passe-t-il ?
    — Eh bien Maureen et moi partageons le même lit.
    — Quoi ?
    
    Luaine se retient de pousser un cri de surprise.
    
    — Depuis combien de temps ?
    — Tout a commencé lors du grand orage. Tu te rappelles l’orage.
    — Il n’y a pas de risque de l’oublier. Je n’en ai onc vu pareil.
    — Il l’a terrifiée. Elle était recroquevillée dans un coin, tremblante de tous ses membres…
    
    Luaine repense à une scène au château peu après l’arrivée de sa belle-mère. Il y avait eu un orage, moins violent que celui mentionné, la nouvelle femme de son père était apeurée. Ce dernier l’avait d’ailleurs vertement rabrouée à cette occasion, la raillant de sa faiblesse. La pauvre était restée comme tétanisée jusqu’à ce que cela se calme.
    
    — Je suis allé pour la rassurer. Elle s’est accrochée à moi comme une noyée. L’orage s’est calmé et elle s’est endormie blottie contre moi. La semaine suivante quand dans la nuit un nouvel orage a éclaté, bien qu’il ait été beaucoup moins violent que le précédent, elle a quitté son lit pour venir se réfugier dans le mien, agitée de frissons. Il n’y a que quand elle s’est pelotonnée contre moi qu’elle s’est rassérénée. Le lendemain soir, le ciel était redevenu menaçant. Elle le regardait d’un air inquiet. Au coucher, elle est directement venue dans mon lit pour s’accrocher à moi. À chaque fois pour la tranquilliser, je lui parlais et lui caressais les cheveux. ...
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