1. Marlène (chapitre 10)


    Datte: 23/09/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Vos histoires Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club

    ... reste un peu plus d’une heure pour te préparer. Soigne ta coiffure mais ne te maquille pas. Maîtresse Nadia est d’avis que les soumises ne valent pas la peine d’être maquillées. Vérifie bien ton épilation ainsi que les ongles de tes pieds et de tes mains. Je vais t’apporter un pot de crème hydratante dont tu t’enduiras tout le corps, pour avoir la peau bien douce. Épile-toi aussi soigneusement les sourcils, elle est très pointilleuse là-dessus.
    Elle se leva et se dirigea vers la salle de bain. Elle s’y apprêta consciencieusement, soucieuse se plaire à son maître. Quand elle eut terminé, elle attendit, en position devant le grand miroir. Vers 19 heures 50, il l’appela dans le salon.
    Elle marqua un temps d’arrêt en entrant dans la pièce. La table de salon avait disparut et on avait installé devant le divan un portique et une grande table en forme de X, tous deux munis de chaînes et des sangles. Une armoire métallique trônait un peu plus loin. Elle était fermée mais Marlène se douta de son contenu. Elle devait renfermer tous les instruments de torture imaginables.
    Son souffle s’accéléra. Elle était terrifiée. Mais son maître la rassura, partiellement.
    Ne t’inquiète pas d’avance, lui dit-il. A priori, ces accessoires ne te sont pas destinés, sauf si tu ne donne pas satisfaction et que Maîtresses Nadia n’en décide autrement. Ils sont destinés à sa soumise, qui, d’après ce qu’elle m’a dit tout à l’heure, n’a pas été du tout sage aujourd’hui et mérite une sévère punition. Il ...
    ... est probable qu’elle te demande d’appliquer cette punition. Suis ses instructions à la lettre, si tu ne veux pas te retrouver attachée sur l’un de ces deux dispositifs.
    Elle était prête à obéir, à punir cruellement cette fille qu’elle ne connaissait pas et qui ne lui avait rien fait, juste pour satisfaire son maître et son invitée. Quels sévices allaient-ils lui ordonner de lui infliger. Elle n’en avait aucune idée. 
    
    Un coup de sonnette la tira de ses pensées. La maîtresse était arrivée. Monsieur partit ouvrir la porte et revint dans la pièce, accompagné de la dame.
    Marlène n’osa pas lever les yeux et ne vit pas son visage. Elle ne vit qu’un grand corps, très mince, gainé de noir, des bottes de cuir noir, des mains pus ongles très longs, ornés de vernis noir brillant. Une ceinture de cuir couverte de clous argentés serrait sa taille. Ses seins étaient visibles sous le fin tissu de son bustier. Ils étaient relativement petits mais très fermes, avec des pointes dressées. Elle portait une mini-jupe, des bas noirs et un porte-jarretelles. Marlène était tétanisée. Elle n’osait pas bouger d’un millimètres.
    Tu es venue seule? s’étonna Monsieur.
    Non, répondit-elle. J’ai laissé ce truc dans le coffre de la voiture avec mes outils. Je n’en ai pas besoin pour l’instant. J’irai la chercher tout à l’heure.
    Marlène fut paniquée par les mots qu’elle avait employés. Elle avait utilisé « ce truc » pour parler de sa soumise. Elle n’avait donc pas la moindre considération ni le moindre ...
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