Marlène (chapitre 10) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 10)

Il s’était rapproché, s’asseyant sur le bord du lit, au niveau de sa taille. Elle ne savait où regarder pour ne pas croiser son regard. Même en baissant les yeux, elle voyait son visage. Elle finit par fixer les pointes de ses seins, puis ses petites lèvres entrouvertes et offertes. Il plaça son visage devant le sien et sourit.
Tu peux me regarder dans les yeux, ce soir. Tu l’as mérité. Détends-toi. Tu ne risque aucune punition. Laisse-moi faire.
Il avait posé ses mains sur sa poitrine, saisissant les mamelons entre le pouce et l’index de chaque main. Il les fit d’abord rouler entre ses doigts, puis les pinça légèrement. Ils étaient déjà dressés et durcis par l’excitation mais des ondes de plaisir commencèrent à envahir tout le haut de son corps. Il mouilla ensuite ses doigts de salive et reprit ses caresses, avant d’y poser la bouche et de les titiller avec sa langue, un mamelon après l’autre. 
Au bout de deux minutes, elle jouit dans un cri, sans qu’il ait seulement touché son sexe. C’était la première fois de sa vie qu’elle avait un orgasme provoqué uniquement par des attouchements sur les seins. Il sembla satisfait et se leva. Elle pensa un moment qu’il allait la laisser mais il contourna le pied du lit pour s’installer entre ses cuisses ouvertes. Il commença par de légers baisers sur les petites lèvres, avant d’y glisser sa langue et de lécher ce bouton de chair dressé.
Je vais te rendre le plaisir que tu m’a donné tout à l’heure, lui dit-il dans un souffle. ...

... Laisse-toi aller. Tu ne risques rien. C’est la récompense de tes efforts d’aujourd’hui.
Elle s’abandonna totalement au plaisir, jouissant plusieurs fois à quelques minutes d’intervalle. Quand il se releva, elle était comme dans un état second. Il s’approcha de son visage et l’embrassa délicatement sur la bouche.
Repose-toi, lui dit-il. Demain est un autre jour et je te veux en pleine forme au matin.
Il éteignit la lumière et quitta la chambre, refermant doucement la porte.

Seule dans le noir, elle reprit lentement conscience de sa situation. Son excitation était un petit peu retombée mais la brûlure de ses reins était toujours là, augmentant à chaque soubresaut. Des images tournoyaient dans sa tête. Elle se voyait nue, attachée, offerte à dix ou quinze hommes, ou suspendue par les bras, jambes écartées, et fouettée jusqu’au sang, sous le regard de tous. Elle s’imaginait attachée à un chevalet, sur le ventre, écartelée et bâillonnée, pour étouffer ses hurlements quand le sexe de Mamadou forcerai ses reins. Elle était à la fois terrifiée et impatiente. Elle ignorait tout des gens qui seraient présents mais savait déjà que plusieurs d’entre eux avaient de forts penchants sadiques. Elle n’osait imaginer les souffrances et les humiliations qui l’attendaient. Toutes ces pensées avaient fait remonter son excitation au maximum. Comment allait-elle pouvoir dormir dans ces conditions? Sans un sommeil réparateur, elle n’aurait pas de forces demain et s’exposerait à des échecs et à des ...