Marlène (chapitre 10) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 10)

... épuisante, elle aussi.
Il revint dans le living au bout de quelques minutes et examina en détail le travail effectué. Il ne trouva rien à redire. Il prit un verre d’eau et le tendit à Marlène. Elle le but goulûment.
Allez, hop, à la salle de gym, lança t-il joyeusement.
Comme la veille, la séance commença par le tapis de course. Quinze minutes de marche rapide, en guise d’échauffement. Le rythme était très légèrement supérieur à la dernière fois mais la différence était si minime qu’elle était presque imperceptible. Le seul souci restait la rugosité du tapis qui lui meurtrissait la plante des pieds. À part cela, elle réussissait à garder le rythme, même si sa respiration était de plus en plus rapide et saccadée. Elle sentait son cœur cogner comme s’il voulait sortir de sa poitrine. Il ne lui avait pas mis l’électrode. Il avait confiance en elle et elle ferait l’impossible pour en être digne. Quand il arrêta le tapis, elle était fatiguée et essoufflée mais contente d’elle, heureuse d’avoir réussi cette épreuve.
Il la prit par la main et la fit descendre du tapis. D’instinct, elle se remit en position. C’était déjà devenu un réflexe naturel.
Il la dirigea vers le banc qu’elle avait utilisé la veille. Elle tressaillit en repensant à la séance d’hier et aux chocs électriques interminables qu’elle avait subis. Pourtant, il l’installa sur le banc mais de nouveau sans lui mettre l’électrode.
Je pense que tu n’en as pas besoin, lui dit-il. Nous allons faire des séries de dix, ...

... à une cadence plus lente que la dernière fois. Je vais aussi diminuer le nombre de plaques pour rendre l’exercice plus facile. Le but est de faire travailler tes muscles, pour les raffermir, pas de te faire souffrir. Il faut que cette séance de sport quotidienne devienne un moment de détente, pas une punition. Cela te motivera à bien travailler et améliorera les résultats. Prépare-toi, je vais te donner la cadence. Je compterai les mouvements moi-même. Tu n’as à te soucier que de ton mouvement. Je te donnerai le numéro comme top de départ et je te dirai « stop » quand tu pourras revenir au  départ. Tu es prête? 
Oui, Monsieur, répondit-elle dans un souffle.
Elle n’attendait que quelques instants. « Un. » dit-il fermement.
Elle tira sur la barre. Effectivement, c’était sensiblement moins dur. Elle termina le mouvement sans difficulté. Au signal « stop » elle revint à la position de départ, en douceur. Il attendit une dizaine de secondes avant de lancer le mouvement suivant. A ce rythme, elle se dit que c’était tout à fait réalisable, voire facile. Elle enchaîna les dix mouvements sans difficultés particulières.
Très bien, Marlène, lui dit-il. Nous allons passer à la suite du programme.
Pendant plus de deux heures, il la fit passer d’appareil en appareil. Elle travailla successivement les abdominaux, les fessiers, les adducteurs, les quadriceps, les mollets, les biceps et triceps, les dorsaux…
C’était à chaque fois relativement facile, même si la fatigue se faisait sentir ...