Pornoville, ma famille et moi (2) - Histoires de Sexe

Pornoville, ma famille et moi (2)

— J’hallucine. Ma mère suce ton père devant nous là?! me chuchote Lila à l’oreille.

— Ou... oui, parviens-je tout juste à lui répondre en bégayant.

J’ai mal au sexe tellement il est dur. Lila a raison, l’air est empoisonné dans les environs. Je repense à ce jour où nous sommes passés tout près de la raffinerie de pétrole de La-mer-sur-sale. Il régnait une odeur infecte mais elle s’en est allé après quelques minutes, lorsque nous nous en sommes éloignés. Oui, c’est bien ça. Si nous mettons de la distance entre nous et cette zone, nous retrouverons nos esprits.

— A... accélère Papa.

— Q... quoi ? dit-il, haletant.

— O... oui... gémit ma belle-sœur.

Je tourne la tête à droite. Je rêve. Lila a remis ça, se touchant sous son pantalon, le regard rivé sur la bouche de sa mère que j’entends engloutir le phallus de mon père. Cela devrait me révulser et pourtant, non, j’en veux plus. Je ne peux, hélas, rien voir de la scène depuis ma position derrière le siège conducteur. Je me rabat sur la vision pas moins excitante de ma voisine de voiture qui se masturbe. Elle est magnifique. Sous son legging, on devine la beauté de ses fesses nues. Le tissu élastique est si fin. Elle lève les jambes jusqu’à poser les pieds sur le siège où elle est attachée, montrant un peu plus ses cuisses. Ses mains se mouvant sous ses vêtements sont si gracieuses. Ses épaules, ses seins, son ventre, ses hanches, tout son corps est admirable mais ce n’est rien devant l’expression de plaisir sur ...

... son visage, celle, sans doute, d’une ange au nirvana.

*

Oh, que c’est bon ces doigts fourrés dans ma chatte. D’habitude, je préfère stimuler mon clito mais là, je mettrais le poing au fond si je pouvais. La position scandaleuse de ma mère, la soumission totale de mon beau-père et le regard de plus en plus pervers de mon beau-frère sur moi, c’est le pied. Et ce plaisir nouveau du fond de mon vagin... Il me fait revivre le bonheur si particulier de la première fois où je me suis fait jouir.

Je suis plaquée contre mon dossier par l’accélération de Cassandro qui semble avoir compris son fils. Oh, non. Quand ce sera fini, j’aurais tellement honte. S’il te plaît, ralentis. Laisse durer ce plaisir que je regretterais toute ma vie.

*

Il est fou. J’ai sa queue dans ma bouche et il appuie sur la pédale. Il veut nous tuer ? Déjà qu’il a du mal à se concentrer au volant quand on parle. Je veux m’interrompre mais il supplie:

— S’il te plait Valentine, continue.

Je ne reconnais plus mon mari. Lui qui est si prudent d’habitude. Je tressaillis. La douce excitation de réaliser un vieux fantasme entre en collision avec une peur qui me procure un violent shoot d’adrénaline.

— Non, je suis désolé Cassandro, ce n’est pas raisonnable.

*

Je rumine. “Ce n’est pas raisonnable”, ah oui, parce que jusqu’ici c’était raisonnable peut-être ?!

— Fait chier !

Je hurle, rouge de colère. J’étais à deux coups de langue du plus bel orgasme de toute ma vie, mais ce n’était “pas ...