Voisinage (1)
Datte: 27/08/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Laure8314, Source: Xstory
... la table voisine, une famille m’observe d’un drôle d’œil, le père me dévisage avec une grimace au coin de la bouche, tandis que le fils gesticule sur sa chaise, en ayant probablement des secrètes raisons de se dandiner ainsi. Je toise ces deux impromptus en reprenant ma place sur la banquette.
Assise à côté de Pierre, nous discutâmes tous trois de manière anodine, légère.
Soudainement, Pierre m’embrasse à pleine bouche, sa langue force mes lèvres à s’ouvrir, sa main presse ma nuque, je plie sous cette injonction. Une main ferme s’engage sur ma cuisse, je me raidis de surprise et de stupeur.
— Laisse-toi ouvrir. Me chuchota Pierre.
Sous la table, la main de son ami remonte jusqu’à la couture du bas, ses doigts glissent dessus, dessous jouent avec, comme s’ils voulaient arracher la broderie. L’homme prolonge son mouvement vers la jarretelle, remonte le long du ruban et atteint à présent l’aine.
A cet instant, mon cœur, mes tempes, mon Dieu, tout bourdonne, c’est un délice.
Dans un mouvement fortuit, le bras de Pierre frotte contre le coton de mon chemisier, le coton se tend, les yeux de Pierre et de son ami traînent dessus. Mes seins se dressent et poussent en avant deux petits bourgeons comme une indécente invitation à poursuivre ces attouchements indécents.
Sous ma jupe, les doigts de son ami ne sont pas inactifs, il traîne sur la lanière, s’égarent sur ma peau puis reviennent sur le tissu.
J’essaie de me reprendre en vain, je finis par décroiser mes ...
... jambes. Ivre de désir et d’envie, je m’abandonne totalement à ses doigts inquisiteurs. L’homme parvint à ses fins en plongeant dans la chaleur de mes cuisses.
Mes jambes se desserrent totalement, mais les écartent davantage, mes reins se creusent, mon ventre se tend, ses doigts heurtent à présent mon sexe humide. Je suis trempée d’excitation. Ses doigts glissent le long de ma fente.
Pierre remarqua mon émoi, attrapa ma main et la posa sur son sexe raide.
— Embrasse mon ami. M’ordonna-t-il.
Je palpite comme une collégienne, j’hésite... Maladroitement, je prends sa nuque, approche mes lèvres des siennes. Il caresse ma joue et enfonce ses doigts en moi.
Sa bouche étouffe mes gémissements, nos langues se mêlent dans un baiser torride. Instinctivement, je presse le sexe de Pierre.
— Viens avec moi. Lâcha-t-il soudain.
Je cherchai Pierre du regard pour obtenir son approbation, mon corps entier réclama une étreinte bestiale et fougueuse. C’est dans un hochement de tête que Pierre donna son accord.
M’empoignant, nous partîmes vers la grande salle, mes talons par intermittences claquent sur le parquet, ou s’enfoncent dans la mollesse des tapis.
J’aimerais que Pierre vienne nous rejoindre, mais là, il me regarde partir, je lui jette un dernier coup d’œil et je disparais avec son ami derrière le paravent.
L’étoffe lourde des rideaux ainsi que les nombreux tapis absorbent le bruit du café, ici tout me paraît plus calme. Il fait sombre, il perce un fin filet ...