1. La proviseure du lycée Saint-Vincent


    Datte: 26/08/2023, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Philus, Source: Hds

    ... deuxième trimestre était entamé et un lundi matin, le professeur d’histoire trouva un mot dans son casier. « Combien va-t-elle s’en payer cette année ? » songea-t-il avant d’aller en classe et de s’asseoir derrière son bureau.
    
    Lorsque Manon passa devant lui, celui-ci l’arrêta :
    
    — Mademoiselle Difigola, convocation chez la proviseure à dix heures.
    
    Manon, une jolie brune d’origine italienne, tourna la tête vers Natacha et Lydia d’un air entendu et s’empara du papier en souriant. Elle savait ce qu’elle avait à faire. À dix heures, un bref conciliabule s’orchestra entre Natacha, Lydia et Manon puis cette dernière se dirigea vers le bureau de madame Rolzen.
    
    — Entrez ! fit la voix de France Rolzen.
    
    Manon ouvrit la porte discrètement.
    
    — Approchez Mademoiselle Difigola et asseyez-vous.
    
    Manon s’assit dans le fauteuil et attendit la suite.
    
    — Vous avez bien une petite idée de la raison pour laquelle je vous ai demandé de venir ? s’enquit France Rolzen.
    
    — Désolée non, je ne vois pas.
    
    — Vos perpétuels retards, Mademoiselle. Je n’en note pas moins de dix depuis le début de l’année et nous ne sommes qu’en janvier.
    
    — Vous savez bien Madame que ce n’est pas de mon fait. J’habite à Corneilhan et je prends l’autocar tous les matins. Régulièrement, cet autocar a du retard quand il n’est pas tout simplement en grève. Je vous ai fourni un justificatif de la compagnie de transport à chaque fois.
    
    — La raison pour laquelle vous êtes en retard continuellement ...
    ... m’importe peu. Le fait est là, c’est tout ce que je vois, répliqua sèchement la proviseure. Aussi, je suis obligée de prendre des mesures.
    
    Manon interrogeait Madame Rolzen du regard ; celle-ci tapota une pile de documents qu’elle avait sur son bureau.
    
    — Ceci est votre dossier d’exclusion. Je ne peux conserver une élève, qui a si peu de ponctualité. Je le transmets aujourd’hui, le comité se réunit mercredi.
    
    — Mais vous n’avez pas le droit ! s’exclama la jeune Difigola.
    
    Madame Rolzen balaya la remarque d’un revers de main.
    
    — Peut-être bien, mais les faits sont contre vous. Il suffit de bien les présenter en commission… Mais j’ai une solution pour perdre le souvenir de cet incident si vous désirez.
    
    — Laquelle ? demanda Manon, un mince sourire aux lèvres.
    
    — Vous êtes une jolie fille, Mademoiselle Difigola, et j’ai un faible pour les jolies filles. Je sais que votre professeur de philosophie est absent aujourd’hui, nous disposons donc au minimum de deux heures. Nous couchons ensemble, et j’oublie tout. Vous ne voulez pas libre à vous, mais j’envoie votre dossier. Ce marché vous convient-il ?
    
    — Plus que vous ne le pensez ! déclara la jeune femme en riant.
    
    Manon sortit de sa poche un smartphone qu’elle tendit à bout de bras. La proviseure, bouche bée, semblait soudain égarée.
    
    — Vous savez sans doute, Madame Rolzen, que ces appareils ont une fonction « dictaphone » et je viens d’enregistrer toute notre conversation.
    
    La proviseure blêmit et ses doigts se ...