Alicia et son papa (24) - Histoires de Sexe

Alicia et son papa (24)

... poser mon derrière meurtri sur ma chaise. D’autorité, Raul commanda trois coupes de champagne au serveur qui nous laissa.

— Bien, maintenant que nous sommes tranquilles, je vais attaquer. Arnaud, tu dois savoir que j’ai acheté le Dojo Sandokan.

— Bien sûr, confirma papa.

— Ce que tu ne sais sûrement pas, c’est que j’ai fait construire un complexe sportif dédié aux arts martiaux, pas très loin du dojo. J’y ouvrirai bientôt plusieurs écoles, judo, karaté, aïkido, krav maga, tai-chi-chuan, boxe thaï.

— Ah bon ; effectivement, je ne savais pas.

— Et j’ai pensé à toi pour la diriger. Pour la codiriger, en fait.

— Et ma fille dans tout ça ?

— Eh bien, elle pourrait travailler à l’accueil. Une jolie femme, ça ne peut pas faire de mal au commerce.

Papa me regarda en souriant. Même s’il était surpris par cette proposition, je savais que la perspective de travailler dans un dojo multi-sports lui plaisait. Je me demandais les conséquences que ces changements auraient sur ma vie actuelle. J’échapperais à Monsieur Rodriguez pour tomber sous la férule de son fils, je n’y gagnerais pas vraiment au change, j’en étais convaincue.

Une dame souriante vint prendre nos commandes, alors que personne n’avait jeté un œil à la carte. Raul régla le problème en commandant pour trois : ravioles de homard aux yuzus, filet de saint-pierre et ris de veau aux girolles, purées de légumes oubliés (sic), mille-feuilles minute. Avec un Meursault les charmes pour accompagner. Je ...

... présumai que c’était un bon vin, du bordeaux sûrement (eh je n’y connais rien, moi).

— Que penses-tu de ma proposition ? relança Raul.

— Pour le dojo, je suis partant. Pour Alicia, je ne sais pas encore. Il n’est pas question que je la garde pour moi, mais je tiens à son bonheur.

— Le mieux est de lui demander directement, trancha Raul. Alors, Alicia ?

— Merci, Monsieur. À dire vrai, je ne sais pas. Vous me faites peur, d’abord. Et votre réputation me dérange aussi.

— Ma réputation ? s’étonna Raul. Celle d’homme à femmes, c’est fini, je te le promets. Celle d’homme autoritaire et brutal, je ne nierai pas, c’est ma nature. Si tu acceptes, ne t’attends pas à être traitée comme une princesse, couverte de cadeaux et adulée.

— Merci de votre honnêteté, en tout cas.

— Ali, ça ne te changerait pas beaucoup de ta vie actuelle, estima papa.

C’est vrai, ça. Mais est-ce que j’apprécie plus ma vie actuelle que celle d’avant, quand je n’étais pas le jouet sexuel de mon père, de Monsieur Rodriguez, de ses vigiles ? Oui, je le crois ! Je dois être complètement fêlée. Je viens de me prendre une raclée à coups de paddle, j’ai les fesses en feu. Je porte un plug en métal qui pèse une tonne et distend mon anus. Et pourtant, mes seins sont lourds et mes tétines ne vont pas tarder à percer le tissu de ma robe, mon vagin est trempé... Pas de doute, je suis la petite salope que voulait papa.

— Tu as raison, papa. Je veux dire, vous avez raison... J’accepte d’essayer, Monsieur, ...