Alicia et son papa (24) - Histoires de Sexe

Alicia et son papa (24)

Je pris le temps de passer de l’onguent sur mes fesses rudement meurtries, après avoir lavé ma pitoyable figure à l’eau froide. Je m’examinai en vitesse avant de sortir : mes yeux étaient rouges et brillaient trop, on voyait que j’avais pleuré. Tant pis, je devais y aller. En fait, quand je rejoignis les deux hommes, ils discutaient tranquillement en sirotant leurs whiskys. Ils se levèrent avec un bel ensemble et se préparèrent à sortir. Nous étions tous trois vêtus de noir, mais la ressemblance s’arrêtait là.

Raul portait un costume taillé sur mesure et manifestement hors de prix, alors que papa était en jean et pull à col roulé qui mettait en valeur sa masse musculaire. Il décrocha de la patère de l’entrée sa longue veste de cuir noir et l’enfila rapidement avant de fermer la porte d’entrée derrière moi. À ma surprise, un chauffeur ouvrit la portière d’une voiture cossue dont l’intérieur embaumait le cuir chic. Je le connaissais, même trop bien, c’était Babacar.

Je me retrouvai à l’arrière entre les deux hommes qui reprirent leur discussion sur les sports de combat sans me prêter attention. Je m’étais assise en serrant les dents, car mon fessier était douloureux malgré la pommade apaisante. Une demi-heure après, Babacar s’arrêtait devant un restaurant et nous ouvrait la portière ; un sourire goguenard barra son visage quand je sortis, aidée par Raul.Connard !

Le restaurant se trouvait dans un bâtiment moderne aux couleurs grises ; une réceptionniste nous ...

... accueillit :

— Bonsoir Madame, messieurs. Je peux vous débarrasser ?

— Bien sûr, répondit mon père. Voici ma veste. Prenez aussi l’étole de Mademoiselle.

— J’ai un peu froid, je peux la garder un peu, osai-je répondre, pas ravie de montrer mon corps à peine vêtu.

— Il fait chaud ici, objecta Raul d’un ton ferme. Prenez son étole, s’il vous plaît.

Manifestement gênée, la jeune réceptionniste accepta mon pauvre rempart ; je la vis écarquiller les yeux en apercevant ma mini-robe qui dévoilait plus qu’elle ne cachait. Elle rougit violemment en s’éloignant, et papa se tourna vers moi, l’air furieux.

— Quand je te dis de donner ton étole, tu obéis. Tu m’as fait honte devant Raul, c’est inadmissible.

— Je vous demande pardon, Messieurs. J’avais froid en entrant, mais je m’aperçois que j’avais tort, il fait bon ici.

La vie d’Alicia, ou comment s’aplatir et ramper en dix leçons. Je ne suis pas près d’arriver à tenir tête à papa, c’est sûr. Et ne parlons pas de Raul. Il me fait frissonner de peur et de désir, surtout de peur. Ou non, je ne sais plus. Et j’ai bien l’impression qu’il est encore plus autoritaire et sévère que mon père, si j’ai bien compris. Je ne sais pas comment va finir la soirée, mais je suis presque sûre de finir dans son lit.

Nous avions une table réservée dans une alcôve, mais de toute manière, ce restaurant n’avait rien d’une gargote de bas-étage et ne proposait que des tables éloignées les unes des autres. Là encore, je dus prendre sur moi pour ...