Une douceur de Miel (2) - Histoires de Sexe

Une douceur de Miel (2)

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— Un boulot ajouté à l’autre, je gagne pas mal d’argent. Pourtant j’ai fait en sorte que nous puissions vivre confortablement, mais sans luxe inutile. Non seulement pour ne pas attirer l’attention des personnes bien pensantes, même si mes activités sont toutes les deux légales et par conséquent déclarées. Mais aussi pour que tu ne sois pas trop gâté et que ton caractère ne devienne pas celui d’un petit con de bourge. Comme ce Martin avec qui tu as eu maille à partir. Petit détail qui a tout de même son importance, la maison dans laquelle nous vivons est à nous, car je l’ai achetée au lieu de la louer.

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Je comprenais mieux à présent les voyages de Man, desquels elle me ramenait à chaque fois un souvenir. J’ai alors souri en réalisant que lorsqu’elle me disait qu’elle partait pour son travail, ce n’était pas vraiment des mensonges. Même si elle ne s’absentait pas pour aller taper des lettres dans d’autres pays, mais plutôt pour se taper des mecs. Ma réaction suite à ces révélations n’a pas été négative, non seulement parce que j’avais compris que Man en était arrivée là par nécessité, car il lui avait fallu trouver une solution pour se sortir des griffes de ce salopard de Frank. Le seul bémol était bien entendu la façon dont j’avais appris la chose. Néanmoins, je ne lui en voulais pas et je l’aimais toujours autant.

Elle a dû le comprendre en le lisant sur mon visage, puisqu’elle était à présent tout à fait détendue. Elle a même esquissé un sourire, avant ...

... de me regarder droit dans les yeux pour me demander :

— Alors, tu as honte de ta vieille Man mon petit Biquet ?

— Non Man. D’abord t’es pas encore vieille, mais si c’était à refaire, je remettrais un coup de boule à ce connard de Martin.

— Tu ne peux pas non plus te mettre à cogner sur tous ceux qui m’ont vue à poils. Parce que même si je ne suis pas aussi connue que Clara Morgane, ça doit tout de même faire pas mal de monde...

J’ai répondu en rougissant :

— C’est pourtant pas l’envie qui m’en manque, parce que je suis jaloux qu’eux, ils ont eu ce plaisir et pas moi.

Elle s’est empourprée à son tour, puis elle m’a dit :

— Maintenant que j’ai fait mon coming-out et que tu es assez grand pour comprendre que ta maman fait un métier d’un genre particulier, les choses vont changer. Je vais te donner une clef USB, sur laquelle se trouvent toutes les photos qui ont été faites par Margaux.

Puis elle est devenue carrément écarlate, avant ajouter :

— Et si tu veux ensuite, je te passerai le disque dur, sur lequel se trouvent les films dans lesquels j’ai tourné. Mais bien entendu, tu ne seras pas obligé de les visionner. Dans ce cas, je pourrai continuer à être la gentille maman que tu as toujours connue.

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À ce moment-là, j’ai été tiraillé entre la curiosité et le fait que c’est ma propre mère que j’avais l’occasion de découvrir en train de poser nue. Puis ensuite en train de se faire prendre par des acteurs de films de boules. C’est pourquoi j’ai hésité ...