Une douceur de Miel (2) - Histoires de Sexe

Une douceur de Miel (2)

... demanderait quel était le métier de ta maman.

Max, je le connaissais, puisque c’est un ami de Man. Il était toujours sympa avec moi et jamais je ne m’étais douté qu’il faisait des films de boules. D’autant plus que je ne l’ai jamais vu, quand je me suis mis à en regarder sur internet. J’ai gardé mes réflexions pour moi et elle a continué :

— J’ai commencé par faire des photos de charme, c’est-à-dire en posant nue. D’abord, il y a eu des séries tout simplement sexy, pour me mettre en confiance, puis j’ai pris des poses de plus en plus osées pour ne pas dire cochonnes. Cela ne m’a pas été trop difficile étant donné que celle qui prenait les clichés était Margaux, que tu connais également et qui comme tu le sais n’est autre que la femme de Max. Elle était entre-temps elle aussi devenue mon amie et tout comme lui, elle est hardeuse. Ensuite, j’ai fait des films et si les caméras m’ont au début beaucoup intimidée, ce couple avec qui au fil du temps je suis devenue de plus en plus intime m’a beaucoup aidée à me sentir à l’aise dans ce job.

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Encore moins que son mari, jamais je n’aurais pu imaginer que Margaux qui est la mère de quatre enfants tous plus âgés que moi, puisse faire des films de boules. Mais là encore, je n’ai rien dit et Man a poursuivi son histoire :

— J’ai continué à faire des photos soft parce que j’aime ça, mais bien entendu comme tu le sais, j’ai gardé mon boulot de secrétaire comme couverture. Cela m’a été rendu facile par le fait que mon ...

... employeur était au courant de ma double vie, vu que c’est Max qui m’a trouvé ce deuxième travail lui aussi et qu’il connaissant mon patron. Ce dernier me donne régulièrement des congés sans solde pour que je puisse aller sur les tournages, qui durent parfois plus d’une semaine et peuvent avoir lieu dans un pays étranger. Pour toi, j’étais alors en déplacement professionnel et je te faisais garder. J’ai en parallèle progressé dans la hiérarchie de l’entreprise, dans laquelle je suis maintenant depuis 14 ans, pour arriver à devenir responsable des ressources humaines. Ce qui, tu en conviendras, est assez ironique.

Alors que je me serais contenté de ces explications, elle m’a ensuite donné des précisions :

— Mais je précise que c’est grâce à mon expérience et mes compétences, car Monsieur Fouque, mon Boss officiel, s’est contenté de me protéger de manière paternelle. Afin d’éviter que certains de mes collègues qui auraient eu vent de mon activité annexe me fassent du chantage ou qu’ils s’imaginent que je suis une fille facile à avoir. Ce brave homme qui est plein de bon sens m’a également dit lors de mon entretien d’embauche que ma deuxième carrière ne pourrait pas durer éternellement. Qu’une fois qu’elle serait terminée, il me faudrait avoir autre emploi pour pouvoir retomber sur mes jambes. Ce qu’il m’a affirmé avec le sourire et sans la moindre trace d’ironie.

Man est ensuite arrivée à la conclusion de cette part de sa vie, qui m’était resté jusqu’à présent cachée ...