Une douceur de Miel (2) - Histoires de Sexe

Une douceur de Miel (2)

... personnes qui m’étaient étrangères, l’assistance que ma propre famille m’avait refusée. J’avais à nouveau un toit et de quoi me nourrir, ce qui m’a permis de reprendre ma scolarité dans un autre lycée et de passez un C. A. P. de secrétariat. Tout en essayant en parallèle de retrouver tes grands-parents paternels. Mais sans succès, car s’ils sont toujours vivants, ils habitent en Russie. Sakharov est là-bas un nom de famille assez courant, tout comme le prénom Alexeï. Alors cela revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin, d’autant plus que je ne savais pas pour quelles raisons, l’homme que j’aimais avait quitté son pays et sa famille. Puis j’ai rencontré Frank alors que je venais de trouver mon premier emploi. Entre-temps, tu étais né et tu avais alors 3 ans, mais j’espère que tu ne te souviens pas de lui, car il n’en valait pas la peine.

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Man s’est ensuite levée, pour aller jusqu’au petit bar qui se trouve dans notre salon. Elle nous a servi des Malibu-ananas, sans doute pour se donner le courage de continuer sa triste histoire. Car j’avais pu me rendre compte que le début l’avait déjà ébranlée, que son regard était brillant d’émotions contenues et que ses mains tremblaient légèrement. J’avais de vagues souvenirs de ce Franck, qui me revenaient assez flous. C’étaient ceux d’un homme qui ne m’avaient jamais témoigné la moindre gentillesse ni inspiré la plus petite tendresse.

Après qu’elle soit revenue à sa place et qu’elle m’ait tendu un verre, Man a ...

... repris le cours de son récit. Mais sans oser me regarder en face :

— Franck au début était très gentil avec moi et avec toi il était tolérant, surtout je pense à cause du fait que tu étais un enfant très sage. C’est lui qui m’a sodomisée pour la première fois, pour commencer avec du lubrifiant, puis à sec et de manière de plus en plus rude. Au départ, il me faisait souffrir puis je m’y suis habituée. J’ai même fini par aimer ça. Entre-temps, il a fait la même chose avec ma bouche, en enfonçant son membre tendu jusque dans ma gorge. Si au début, cela me donnait la nausée, là encore, je m’y suis rapidement accoutumée. Sa façon de se comporter avec nous me plaisait de moins en moins, mais comme financièrement, je n’aurais pas pu m’en sortir toute seule et qu’il me fallait t’élever, j’ai tout accepté. Y compris lorsqu’un soir, il a invité un de ses amis et qu’après que je sois allée te mettre au lit, ils m’ont prise ensemble. Lui par-devant et l’autre par-derrière.

À ce moment-là, j’ai dit à Man en prenant sa main, car elle était de plus en plus émue et sa voix s’était mise à chevroter :

— Tu sais, tu n’es pas obligée de tout me raconter.

Elle m’a alors fait un sourire triste, puis elle m’a répondu :

— Même si après que je t’aurai tout dit, tu me détestes ou que je te dégoûte, je tiens à le faire. Parce que ça m’a coûté de te mentir et de faire semblant de rien, pendant toutes ces années. Ma pire crainte était que tu apprennes ce que je suis devenue par la force du ...