Chrysalide
Datte: 12/08/2023,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
fsoumise,
Oral
pénétratio,
fsodo,
mélo,
rencontre,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... c’était bonheur. Je me sentais enfin bien auprès d’une femme, bien sur tous les plans. Sa grande taille et ses longues jambes autorisaient autant les frasques à la verticale qu’à l’horizontale, délicieux moments de délire sexuel. Confirmant notre impression de la toute première fois, nos corps s’imbriquaient à la perfection dans toutes les positions, et son allant spontané faisait qu’elle menait souvent la danse, je me laissais faire sans retenue ni complexes.
— Tu devrais t’appeler Éliane ou Liliane ou encore Liane, tellement tu t’enroules autour de moi, lui disais- je en plaisantant.
C’est vrai qu’elle avait une façon très particulière, bien à elle de me saisir à bras le corps, un bras sous le mien, l’autre par-dessus mon épaule, son bassin contre le mien et ses longues jambes crochetées dans les miennes. Je n’avais jamais ressenti telle sensation d’agrippement, d’accroche et de contact, comme un lierre autour d’un tronc.
— C’est pour partager plus de surface de peau avec toi. Si je pouvais, je t’envelopperais tout entier avec ma peau, pour sentir chaque millimètre de la tienne. J’aime ça, je suis en communion avec toi, je suis toi, tu es moi, nous ne sommes qu’un.
Et puis un jour, il y eut une nouvelle ébouriffante qui nous laissa pantois et abasourdis : Alexandra était enceinte ! Vous dire sa joie et la gorge chaude qu’elle en fit aux dépens de son ex-mari n’est pas racontable. Je me sentais à la fois coupable, heureux, étonné, désarçonné. La meilleure ...
... issue possible était d’épouser, nous le fîmes en apportant un dernier bonheur à sa mère qui nous quitta peu après, sans avoir vu sa descendance. Marié, bientôt père, toute une vie à réorganiser. Je vis les comptables et les juristes, je réunis les bureaux de l’association et de la fondation. Nous trouvâmes des solutions, des arrangements qui, sans être parfaits, faciliteraient ma vie et la continuité des actions entreprises.
Dans la foulée de l’ouverture du centre de formation de Haute-Provence, la fondation avait hérité d’une maison ancienne dans les vieilles rues de Forcalquier, là où travaillait ma belle. Cette bâtisse ne pouvait servir que d’hébergement, ou demandait d’être refaite pour la louer. Nous la fîmes refaire pour devenir le logement de fonction du président de la fondation, pour nous donc. Charme fou de ces vieux murs épais, fraîcheur des bâtisses anciennes, situation en plein centre-ville, vaste cour intérieure, tout pour plaire. Les technologies modernes me permettaient de gérer la plupart des dossiers à distance, par échanges mail et visioconférences, je n’allais plus que trois jours par mois, sauf imprévu, au siège et dans mon ancien appartement. Un, puis deux, puis trois enfants sont venus prouver notre bonheur à nous aimer et à vivre ensemble.
La fondation était florissante, malgré la crise, ses stagiaires s’inséraient toujours bien dans la vie professionnelle, et surtout les dons et donations continuaient d’affluer. Si bien que le patrimoine principal ...