1. La nuit du slam


    Datte: 09/08/2023, Catégories: f, h, fh, ff, fhh, grp, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme pied, Masturbation Oral fgode, fdanus, jouet, uro, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... chevilles. Une femme qui restait dans l’ombre et que je n’avais pas remarquée tout de suite – la sienne ? – se mettait à quatre pattes afin de recevoir sur son visage l’onction parabolique qui jaillissait. Puis ils ont inversé les rôles, et j’ai vu qu’elle était celle qui avait déclamé un poème au sujet de ses règles. Lorsque le flux s’est tari, Nounours, toujours à genoux devant sa dulcinée, lui a prodigué un cunni, pendant que debout sous la Lune, la jupe relevée, elle attrapait les cheveux pour le guider en chuchotant des mots tendres. Je me suis attardée pour admirer ce ravissant spectacle, accroupie dans l’ombre. Quand elle s’est rendu compte que je l’observais, la dame m’a souri. J’avais envie de lui caresser les seins pendant que son homme la broutait infatigablement, mais, alors que je m’avançais, elle m’a fait « non » de la tête, et je suis retournée m’asseoir sur mon banc en pensant que j’allais devoir me satisfaire toute seule, tout en assistant à la suite du tournoi. La pause se terminait. Karine a battu le rappel des poètes libertins.
    
    Je me suis assise à côté de Noémie. Celle-ci m’a dit que c’était elle qui avait joui pendant ma prestation, et qu’elle était désolée de n’être pas parvenue à rester silencieuse à ce moment-là, en espérant ne pas m’avoir trop déconcentrée par ce manque de discrétion. Je lui ai pardonné de tout cœur cette incartade au règlement et lui ai murmuré que j’étais frustrée, car tout au bord d’un orgasme qui ne voulait pas venir. Pendant ...
    ... la lecture des autres textes, elle a glissé une main coquine dans mon pantalon, et elle a su faire éclater le spasme qui demeurait bloqué depuis mon passage sur la scène. Elle avait des doigts de fée en exerçant juste la pression qu’il fallait sur ma petite colline des délices. Mon Dieu, que c’est bon. Je lui léchais les doigts de son autre main puis, au moment de jouir, je l’ai embrassée à pleine bouche, langues roulées l’une sur l’autre.
    
    D’autres gens, autour de nous, agissaient de même. Dans la nuit lunaire, ils devenaient ombres chinoises. L’envoûtant parfum du stupre se mêlait à celui des pins. Près de nous, un couple gay pratiquait la sodomie avec passion, mais sans bruit, inspiré par un poète qui s’exprimait sur le même sujet. Deux autres hommes nous regardaient, l’air gourmand, au lieu de s’intéresser à la scène. Heureusement, ils ont bien compris qu’il fallait s’abstenir de me toucher. Noémie, pour sa part, ne s’y opposait pas, pourvu que ce fût discret, afin de ne pas perturber le spectacle. Ils se sont mis à genoux pour lui sucer les petons couverts de poussière – elle avait l’habitude de marcher pieds nus – pendant qu’un slammeur septuagénaire et fort en verve déclamait un torrent de vers brûlants et obscènes, tout en éjaculant sur les planches une averse de semence, sous les applaudissements du public – enfin, ceux et celles parmi les rares personnes à être parvenus garder leurs deux mains disponibles.
    
    Nos deux Don Juan se sont branlés dans les orteils de ...
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