1. La nuit du slam


    Datte: 09/08/2023, Catégories: f, h, fh, ff, fhh, grp, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme pied, Masturbation Oral fgode, fdanus, jouet, uro, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... Mais une seconde seulement… Il me fallait prendre ce risque. Car il s’agissait à la fois d’une torture pour la pudeur et d’un délice de dévergondage : exquis supplice, cruelle délectation… la réalisation d’un fantasme si ancien… une petite dose de masochisme… je n’imaginais pas cela possible !
    
    Heureusement, je ressentais la bienveillance des spectateurs pour une débutante dans ce genre de libertinage. Je rougissais, en train d’imaginer que ma mère m’observait, courroucée, prête à me punir d’une fessée déculottée bien méritée comme j’en recevais quelquefois, et pendant ce temps, bêtement, je m’empêtrais dans mes vêtements. Je demeurais dans un état second, dans lequel j’aurais pu m’évanouir. Mes mains tremblaient ; comme prise de fièvre, je n’arrivais pas à dégrafer, dans mon dos, mon soutien-gorge afin de libérer mes seins durcis par le désir. J’aurais dû m’en passer, comme Noémie, en simplifiant ma tenue de départ au strict minimum. Dans un silence épais, le public percevait mon trouble et je sentais que cela l’excitait au plus haut point. Puis, après une courte hésitation, j’ai avalé ma salive, et voici la culotte, ultime barrière de pudeur ! Je mouillais déjà : elle en avait fait les frais. Une jambe, puis l’autre. Le tissu tombe sur les planches dans un bruit qui me semble assourdissant, c’est fait, plus rien sur la peau sous le flot lumineux du projecteur. Montrer aux spectateurs ma petite toison au buisson naturel ! Comme je suis plutôt petite, il m’a fallu penser à ...
    ... ajuster la hauteur du micro à ma taille. Le vent doux de la fin de l’été caressait mon épiderme. Il ne faisait pas froid, ou alors, je ne le ressentais pas malgré ma nudité. Le climat était même plutôt torride. Je transpirais.
    
    Enfin nue, vêtue seulement de mes lunettes dont j’avais besoin pour lire – le seul accessoire toléré –, agrippée au micro comme à une bouée de sauvetage, j’ai commencé à déclamer mon texte, en me concentrant sur ma diction et oubliant progressivement que j’étais en train de m’exhiber en pleine lumière, pour un public plongé dans l’ombre, une foule qui me paraissait immense et dont ne pouvais pas discerner les détails, mais seulement deviner dans une rumeur confuse de murmures, de souffles profonds et d’onanismes humides, braguettes baissées sur ma nudité exposée à tous et toutes, verges sorties, branlées à pleine main, parfums de rosée masculine, féminine, doigts dans les culottes, voire godes bien lubrifiés, enfoncés délicatement dans les deux orifices. Tout était permis, sauf de faire trop de bruit, pour ne pas perturber la personne qui s’exprimait.
    
    La fessée maternelle que je pensais mériter tout en me déshabillant : c’était le thème de mon texte, en alexandrins à rimes croisées, avec beaucoup d’assonances et d’allitérations. Je l’avais écrit le matin même, seule devant mon ordinateur, complètement nue et en me caressant, comme à mon habitude. Puis j’avais répété dans la même tenue, à haute voix, devant un miroir, plusieurs fois pour trouver le ...
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