1. Un cocu heureux 4


    Datte: 13/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... couchés.
    
    - Parfait, mon amour. Je ne dirai pas à quelle heure tu es rentré. Cela te tracassait, remercie moi.
    
    - Aurais-tu des raisons de penser que je serais le coupable de cet acte de barbarie ?
    
    C’est du touché coulé à voir avec quelle rapidité elle me tourne le dos pour cacher ses émotions. Il n’est plus l’heure de tourner autour du pot. Nous sommes au centre du cyclone, l’enquête risque de venir troubler notre vie. Je me lance:
    
    - Léo m’a promis de ne pas parler de son intervention ici à la fin du bal. Léa suivra la consigne.
    
    - Ah… De quoi parles-tu? Tu n’as rien à me cacher ?
    
    - Non. J’ai juste une révélation à te faire. Je t’ai vue quitter la piste en compagnie de Gérard, C’est bien le prénom de ton danseur préféré? Je vous ai suivis, j’ai assisté à votre petite réunion très intime, en silence, depuis la terrasse. J’ai tout vu, tout entendu. Je t’ai vue l’embrasser, le branler, lui sucer le sexe. Je l’ai vu te masturber, te bouffer la chatte. J’ai assisté à votre accouplement, toi sur la table, pattes en l’air, fente percée et limée. Je t’ai entendue grogner ton orgasme quand il t’a envoyé la purée. Je t’ai vue aussi le tirer par la queue pour le chevaucher sur le canapé. Enfin j’ai assisté à l’arrivée de Léo et de Léa. Si j’étais de nature jalouse j’aurais eu des raisons de venger mon honneur et de l’assommer
    
    - Mon Dieu! C’est horrible. Tu m’espionnais en silence ? Je suis perdue. Pourquoi n’as-tu pas réagi ? Tu aurais dû m’empêcher de faire une ...
    ... bêtise!
    
    - Depuis des années j’espérais te voir dans les bras d’un autre. Je n’osais pas te le demander. Hier les choses se sont faites toutes seules, certes tu m’as trompé, mais tu m’as enfin offert le spectacle attendu. J’ai béni le ciel. Je m’apprêtais à vous espionner encore cet après-midi lors de votre rendez-vous. Hélas ton complice est à l’hôpital. Je serai aussi frustré que toi. Encore heureux si on ne m’arrête pas pour une agression que je n’ai pas commise.
    
    - Jure-moi que tu ne lui as rien fait de répréhensible. Que faire .
    
    - Pourquoi me serais-je privé de cette séance que tu lui promettais meilleure, plus passionnée et plus longue pendant que je ferais les courses ? Je vous aurais épiés et, à ton retour, j’aurais doublé ton plaisir comme cette nuit. Que vas-tu faire sans lui ?
    
    - Tu ne me dénonceras pas aux gendarmes ? Je te promets de ne plus recommencer, mon amour. Le moment d’égarement est passé. Il se disait puceau, j’ai accepté de le déniaiser.Tu me dis que c’est un coureur de jupons. Le petit crétin.
    
    - Je n’en sais rien, je ne le connais que de vue; je répète ce que j’ai entendu. Mais il me convenait, ce garçon. Il t’a fait jouir presque aussi bien que moi. Comment as-tu pu le croire puceau ? C’était si beau, si excitant pour moi. Et je songeais à lui quand je te préparais à coucher avec deux hommes, lui et moi, ou lui et un autre. Un seul point me tracasse, ce séducteur ne charrie-t-il pas une m.s.t. à te refiler.
    
    - Je regrette. Tu ne m’aimes plus ...