1. Équipe


    Datte: 07/08/2023, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail caresses, Oral pénétratio, tutu, extraconj, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... totalement irréfléchi, l’opposé de nos comportements habituels. Le calme revenu, tu m’as nettoyé le sexe avec application pendant que tu t’essuyais avec des kleenex, puis tu m’as rajusté pour retrouver l’image convenable de ton patron, toi-même redevenant la secrétaire exemplaire, et tu m’as dit :
    
    — Merci. Ça fait tellement de bien à la tête…
    — Je crains de vous paraître avoir abusé de la situation, je regrette ce manque de maîtrise. Mais… je ne le regrette pas vraiment. Tout le plaisir a été pour moi.
    — Pour moi également, je n’aurais jamais dû. Car une fois commencé…
    — Ce sera quand vous le souhaiterez.
    
    Et tu l’as souhaité, souvent, très souvent, pour ne pas dire tous les jours sauf les week-ends. Que ce soit entre midi et deux ou après dix-huit heures, nous trouvions quotidiennement le moyen de raviver notre frénésie charnelle, avec toujours le même appétit, le même goût délicieux de l’interdit, du secret. N’y a-t-il pas « secret » dans « secrétaire » ? Je suis persuadé que personne, ni au bureau ni dans nos familles respectives, n’a été au courant de cette relation qui atteignait pourtant des sommets de folie érotique.
    
    Cependant nous avons osé, osé créer des situations qui n’existaient pas auparavant. Désormais, je t’emmenais partout avec moi, dans les réunions régionales ou nationales. Parfois tu assurais effectivement une rigoureuse prise de notes, parfois tu faisais simplement du shopping ou m’attendais tranquillement à l’hôtel. C’est remarquable comme ...
    ... nous ne manquions à personne, car jamais ton mari ou mon épouse n’ont appelé ces soirs-là. Pendant plus de deux ans, cette relation nous a permis de supporter nos vies, orageuses ou sans saveur. Retrouver ton corps était ma récompense, mon apaisement. Ce n’était pas de l’amour, ou du moins je ne le crois pas, ce n’étaient pas les sentiments qui nous poussaient l’un vers l’autre. Rien que la satisfaction des sens.
    
    Tu aimais être désirée, que je bande pour toi, que je te prenne et te mène à l’orgasme. J’aimais ton corps trop généreux, trop blanc, trop avide. J’aimais m’y perdre, m’y lâcher sans restriction, y prendre mon plaisir et te procurer le tien. C’était comme des orages d’août qui nous prenaient en toute saison, violents, brefs, dévastateurs et salutaires. Tu avais pris des habitudes facilitant le plaisir rapide, caché, interdit, et tout concourrait à augmenter le plaisir. Plus de collants, mais des bas pour être plus vite offerte. Jamais de pantalon, mais des jupes vite retroussées. Jamais de parfum ni de maquillage pour ne pas laisser de traces. Et toujours une réserve de Kleenex à portée de main.
    
    Cette relation, loin de nuire au travail, renforça notre mutuelle compréhension et participa à faire de nous une équipe redoutable qui s’accordait sans même avoir besoin d’échanger. Chacun tenait sa place en parfaite symbiose, et peu de choses nous résistaient. Nous formions une sacrée équipe, une« dream team », qui développa l’activité et dépassa les objectifs deux années ...