1. Le Grand Paradis


    Datte: 06/08/2023, Catégories: fh, ff, fffh, hplusag, jeunes, asie, inconnu, fépilée, lunettes, vacances, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, Oral pénétratio, fsodo, aventure, occasion, lieuloisi, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... camping 3 ou 4 étoiles, et qui n’imaginent pas que celui-ci soit recouvert de deux à quatre mètres de neige pendant sept mois de l’année. Vu sa taille, y faire des investissements pour trois mois de fonctionnement serait pure folie. Et de se plaindre sur l’énormité des taxes en Italie, moi qui croyais au début qu’elle me parlait de taxis, ne voyant pas ce qu’elle voulait dire. Je lui réponds que payer des impôts est un acte civique et indispensable dans toute société évoluée, sinon plus de retraites, plus de routes, plus d’écoles… Et qu’à force de tricher durant des années, on avait le choix de finir comme les Grecs ou de payer des taxes importantes pour rattraper ce laxisme. Je lis sur son visage qu’on est soudain moins copains. Et de me raconter son histoire… son petit magasin de fringues à Turin, les importations chinoises et les taxes qui l’ont ruinée, son mari qui est parti avec une plus jeune et plus belle qu’elle, mais ô combien plus conne, etc., etc. En fait, c’est vrai qu’elle était bien habillée pour le lieu, ce qui devait ajouter à l’incongruité de sa présence ici, et qu’elle aurait pu être très jolie sans cette amertume permanente dominant son comportement.
    
    Je l’emmène dans la pièce voisine, ancienne salle de restaurant ne servant plus qu’au repassage et à entreposer des objets encombrants, et lui montre sur les murs, toujours présents, d’anciens posters que j’avais faits du temps des anciens propriétaires : chamois, bouquetins, marmottes, perdrix blanches et ...
    ... quelques paysages. Son sourire revient, comme le soleil après l’orage. Elle me demande même de marquer de mon nom tous ces « chefs d’œuvre » de jeunesse et de les signer. Nous prenons un café ensemble, très proches. Je perçois son parfum délicat, je contemple délibérément sa poitrine à peine soutenue par un drapé croisé blanc plutôt sexy sur un jean de prix. Elle me confie sa solitude impossible à rompre avec la présence de son gamin… heureusement qu’elle le mettra ce week-end chez sa mère pour la rentrée des classes italiennes. Si ça, ce n’est pas une ouverture…
    
    Les deux autres ne me lâchent plus. Accordez un peu d’aide aux femmes en détresse et vous voilà coincé. Nous déjeunons donc ensemble et, comme je pars poursuivre ma mise en jambes, elles me demandent de les guider jusqu’à un endroit où elles pourraient travailler. Oui, travailler, parce qu’elles sont étudiantes en bio… je-ne-sais-quoi, peut-être bio écologie, mais je n’ai pas très bien compris, et ont besoin de faire un repérage exhaustif des espèces alpines et d’en faire un dossier. Elles sont envoyées là par leur université, notamment un de leurs profs qui avait séjourné ici plus de vingt ans auparavant. Elles cherchent donc un endroit de montagne le plus vierge et le plus riche possible en espèces diverses. Je les emmène au-delà du pont de Valnontey, leur montre le Giardino Alpino, sorte de petit jardin botanique local bien plus agréable qu’une encyclopédie à feuilleter, et les dirige de l’autre côté du torrent, ...
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