Le Grand Paradis
Datte: 06/08/2023,
Catégories:
fh,
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jeunes,
asie,
inconnu,
fépilée,
lunettes,
vacances,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
Oral
pénétratio,
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aventure,
occasion,
lieuloisi,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... le soleil me cueille au-dessus des derniers sapins, je vis l’enfer. Jamais mon sac n’a été aussi peu chargé, jamais je ne l’ai trouvé aussi lourd. Quatre heures, il me faudra quatre heures pour enfin voir la maison du garde, sachant que le refuge est juste derrière. Il me suffit d’arriver pour voir débarquer trois guignols en hélicoptère. C’est devenu à la mode, se faire héliporter dans un refuge pour boire un pot ou dîner, sentir la bonne odeur de sueur des alpinistes dans un endroit rustique et si « vrai ». Crétins rédhibitoires ! Pourvu que mes petites copines n’en aient pas l’idée. Je passe trois jours très agréables. Les grands animaux commencent à redescendre et sont beaucoup plus faciles à trouver. Le petit lac Lauson est toujours aussi charmant, les edelweiss toujours aussi magnifiques et cachés. Je ne dirai pas où. Je redescends le lundi d’un bon pas, en un peu plus d’une heure. La forme est revenue en altitude, et l’augmentation de l’oxygène en redescendant donne des ailes. Surprise en arrivant, il ne reste plus que ma tente dans un camping vide. Franca accourt à la clochette de sa porte. Sans autre formalité, elle me saute au cou et m’embrasse à pleine bouche. Elle paraît très heureuse de me revoir.
— Qu’as-tu fait des autres, demandé-je ?
— J’ai dit à tout le monde que je ferme le camping. Je suis fatiguée.
— Et tout le monde t’a crue ?
— Ma si, parce que c’est vrai, je ferme. Si tu veux bien, tu démontes la tente.
— Ah bon ? Mais je ne voulais pas ...
... partir…
— Ma tu restes ici, avec moi, tu es mon invité, là-haut dans ma chambre.
— Ha-ha-ha-ha-ha. Sgualdrina (coquine) ! Mais je suis sale tu sais, l’eau est gelée là-haut le matin.
— Eh ! Va ranger ta tente, prends la douche et viens vite. Je t’attends.
Je m’exécute. Après tout, c’est plutôt sympa de dormir au chalet, bien au chaud auprès de cette sémillante petite Italienne. Dès que je suis rentré, elle ferme les volets du bar et accroche la pancarte « Chiuso », assurant notre tranquillité. Elle a fait un feu d’enfer et laissé la porte ouverte sur le poêle, et nous installe une table dans le bar. Tout y est : jolie nappe, bougies, robe fourreau vert foncé avec bas et talons hauts. Je l’embrasse au passage, vérifiant qu’elle n’ait toujours qu’un petit string, mais je rencontre sous le satin l’obstacle des sangles d’un porte-jarretelles.
— Hum… joli tout ça…
— Pour toi.
Elle s’évade de mes bras vers la cuisine. Elle m’a préparé les spaghettis bolognaise que j’aime, et puis cette sorte de plat curieux que je n’ai vu qu’ici, de la viande grillée à la potence. C’est une sorte de petit fléau d’armes, une boule de métal hérissée de piques, pendu à une potence fixée sur un support de bois. On place au-dessous une coupelle d’alcool chaud, et elle me fait choisir entre cognac, whisky ou grappa, et on allume après avoir piqué des morceaux de viande tendre, comme pour une fondue bourguignonne. Ça crépite, ça sent bon et c’est délicieux. Accompagné d’une cassolette de courgettes ...