Lily, la meilleure des frangines (1)
Datte: 28/07/2023,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: Gentille75, Source: Xstory
... jamais une corvée, elle m’en aurait presque fait apprécier les classiques de Richard Clayderman. Je m’assoupis avant la fin du premier morceau, bercée par les notes hésitantes.
♀♀Le silence me tira trop tôt de la torpeur, je me redressai tant bien que mal, la gorge sèche. Quelle heure pouvait-il être ? Il me fallut cligner plusieurs fois des yeux avant de distinguer 14:45 sur le cadran lumineux du lecteur de DVD. La sieste avait duré une petite demi-heure, pas assez longtemps pour éliminer les excès ni provoquer une envie de pisser, encore moins pour une leçon de piano. Je fis un tour d’inspection du salon au ralenti, le temps de récupérer mes esprits.
Le sac à main de la mère Dubreuil sur la table confirma sa présence. Où ? Il n’y avait personne non plus dans le jardin. Avant de chercher plus loin, un passage par la salle de bain s’imposait histoire de me rafraîchir le visage autant que le gosier. Je gagnai le couloir, retrouvant un peu d’assurance à chaque foulée, l’obscurité me fit du bien, la sensation de vertige disparut. Un soupir en provenance de la chambre de Lily m’alerta ; elle avait peut-être trop abusé de la bibine, sa prof l’aurait amenée au lit.
La porte entrouverte, je passai la tête par l’entrebâillement afin de constater l’étendue des dégâts, si je pouvais me rendre utile. Oh merde ! Elles devraient se passer de mon aide dans cette histoire. Je m’accrochai au chambranle, sonnée. Le gémissement de la frangine allongée en travers du pieu n’avait ...
... rien d’un malaise, la vieille l’embrassait à pleine bouche avec la langue, c’était chaud bouillant.
Lily s’échappa en gloussant, allumeuse, autant de complicité laissait penser que ce n’était pas leur première fois. Elle fit passer le tee-shirt par-dessus sa tête, se débarrassa du slip de bain, puis prit la pause au pied du lit. On aurait dit une de ces pin-up bien en chair dont les photos ornaient la couverture des vieux magazines pour hommes. Ces formes qui lui faisaient tellement honte d’habitude, elle les exhibait sans aucune pudeur à une femme, presque une amie de la famille. Je refusai de le croire.
Et pourtant c’était vrai. Adossée au mur du couloir le temps de reprendre mes esprits, j’essayai de comprendre. Ma sœur gouine, qui aurait imaginé ça. Ouais, justement, les mecs étaient sans doute le problème. J’estimais avoir les idées larges, la trouver avec une nana de son âge m’aurait moins choquée. Mais là, dans les bras de sa prof de piano, comment c’était possible ? Le père Dubreuil accompagnait souvent sa femme chez nous, ils avaient un fils de 25 ans et une fille de l’âge de Lily.
Le grincement du sommier commanda de retrouver mon poste d’observation sans tarder ; je les imaginais pressées, elles craignaient d’être découvertes, ou l’envie était trop forte. La frangine, à califourchon sur le visage de la vieille, se pâmait en caressant ses petits seins pointus aux tétons saillants dans les aréoles roses boursouflées. La mère Dubreuil brouteuse de minou, la ...