Suzanne et les hommes (3)
Datte: 25/07/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Axelya, Source: Xstory
... femmes dont les seins trop lourds tombent en vieillissant.
Mulatier avait abandonné le rôle du mari en même temps que le tutoiement. Tout en devisant sur un ton badin en apparence, il continuait de palper les chairs, taquinant les mamelons qui saillaient à la grande honte de Suzanne. Comment les tripotages du vieux notaire pouvaient-ils provoquer une telle confusion de ses sens ? Et le voici qui posait sa bouche sur les lobes blancs, qu’il suçotait les pointes comme des bonbons.
— Oh Maître, nous nous égarons, balbutia-t-elle, le feu aux joues.
— Je viens d’avoir une idée, chère Suzanne. Saugrenue sans doute. Le désir tient parfois à peu de choses et des détails qui paraîtraient anodins l’étouffent de manière disproportionnée. Votre mari est peut-être gêné par une odeur que dégageraient vos partes intimes. Ne nous alarmons pas sans preuve, il nous faut vérifier. Relevez votre jupe que je vous examine.
Aussitôt, il s’accroupit à ses pieds.
— Oh que voici un mauvais point.
Comme Suzanne s’alarmait, il s’expliqua :
— Vous portez une vilaine culotte de coton. Dieu sait qu’elle n’inspire pas à la bagatelle. Si vous voulez regagner ses faveurs, vous allez devoir investir dans des pièces de lingerie plus sophistiquées. On dirait que vous avez dressé une fortification devant votre vagin ! Soulevez-vous un peu que je vous retire cette horreur... Ah vous avez adopté la coupe courte, ticket de métro.
— Vous n’aimez pas ?
— La société nous pousse à éliminer ...
... tout ce qui rappelle trop notre animalité, mais je n’ai rien contre dans le principe. C’est une affaire de goût. Et de circonstances. Certaines vulves, comme la vôtre, ne souffrent pas les poils. Vos lèvres sont petites. Si votre toison pubienne était plus riche, elle couvrirait les nymphes, empêchant toute observation. Ramenez votre bassin en avant.
Sa tête entre les cuisses de Suzanne, il inspira profondément.
— Pas d’odeur suspecte, je dirai même que le fumet est agréable, délicat. Tournez-vous, montrez donc moi votre cul. Admirable ! Il est charnu sans être énorme. Prenez les lobes avec vos mains. Ah la belle raie que voilà !
Au ton de sa voix, Suzanne comprit qu’il s’excitait de plus en plus. Elle-même ressentait une chaleur douce se développer dans le bas de son ventre. Quelle posture obscène, quelle situation dégradante. Elle laissait un homme qui aurait pu être son père inspecter, renifler même, la partie la plus dégoûtante de son corps, son petit trou, cette ouverture étroite dont nous avons honte depuis l’enfance.
— Revenons à votre ventre, exhibez-le à nouveau. Écartez les jambes. Votre vulve est lisse. Allons, offrez-vous davantage, dévoilez vos plis. Vous savez, au premier abord, un sexe de femme ressemble à une fleur, une belle orchidée rose. Sous le coup de l’émotion, elle se colore, s’épanouit. Mais quand on l’ouvre, elle révèle son caractère bestial. Nous entrapercevons l’intérieur, les entrailles. Nous sommes de la viande, savez-vous, de la viande. ...