Love you Two - 02 - Histoires de Sexe

Love you Two - 02

... mieux ? Je peux retourner travailler maintenant ? dit-il, et Rey écarquilla les yeux, scandalisée,
— De quoi ? Tu plaisantes ! On commence tout juste ! J’ai pas fini avec toi !

Ben se redressa sur un coude :

— Rey, je n’ai pas de préservatifs. J’ai essayé de te le dire, mais tu ne m’as pas laissé parler.

Rey se figea.

— Oh.
— Désolé, soupira Ben. Je n’avais pas prévu… Tu sais… j’irai en acheter, mais là, tout de suite, je n’en ai pas sur moi.
— Ça ne fait rien, dit-elle en se retournant sur lui et lui embrassant les lèvres, je prends la pilule. Tu es abstinent depuis… longtemps j’ai l’impression. Ça ira !

Mais Ben ne l’entendait pas de cette oreille et la repoussa doucement :

— Rey, pas question.

Elle se mordit l’intérieur des joues, encore toute frémissante de son plaisir, la main montant et descendant machinalement sur l’érection de Ben. C’était une belle érection. Ce serait dommage de ne pas en profiter ! Quand soudain, elle se figea. Elle en avait, elle ! Dans son portefeuille !

Jamais elle n’avait bondi d’un lit aussi vite. Elle dégringola du lit, traversa le salon, s’accroupit devant son sac et entreprit de fouiller à l’intérieur. Qu’il était grand, ce sac ! quelle idée à la con d’acheter des trucs aussi grands ! Dans le portefeuille, un carré d’aluminium.

Elle le ramena dans la chambre, l’air triomphant. Ben haussa un sourcil :

— Comment as-tu pu oublier que tu avais des capotes ?

Elle haussa les épaules :

— Je l’ai depuis ...

... longtemps. Une espèce de… truc de sécurité. En cas d’agression, ou d’urgence… ?
— C’est une urgence ! dit-il en se redressant sur les coudes. Viens ici.

Elle rit, et déchirant l’emballage avec soin, vint prendre place à côté de lui. Le préservatif en main, elle prit le sexe tendu dans sa bouche, longuement, et descendit aussi profondément que possible, comme pour le goûter une dernière fois. Puis elle mit le cercle de latex en place et le déroula avec soin jusqu’à la base de la verge.

— Et maintenant, dit-elle, tu veux toujours aller travailler ?
— Tu plaisantes ! fit Ben en l’attirant à lui, je n’en ai pas fini avec toi !

Elle gloussa, alors qu’il l’enlaçait tendrement et la couvrait de baisers. Il était allongé sur le côté, Rey blottie contre lui, et il la fit pivoter lentement au-dessus de lui, sur le dos, sans cesser de lui embrasser la nuque et les cheveux.

Rey était offerte, soumise, dans cette position. Allongée sur Ben occupé à lui mordiller l’oreille, elle ne pouvait pas l’empêcher de caresser ses seins pointant vers le plafond, agaçant ses tétons, lui arrachant des gémissements. Elle sentait le désir et le plaisir revenir en elle, l’excitation couler entre ses cuisses. Il laissa son sein, descendit sa main. C’était une lente caresse, qui dessina ses côtes, la ligne de son ventre, le creux de son nombril et dans cette position, l’os saillant de son bassin, avant de glisser plus bas, entre ses plis brûlants. Elle écarta les cuisses pour lui laisser la place, ...