Love you Two - 02 - Histoires de Sexe

Love you Two - 02

Dans le premier épisode : «Love you Two »

Rey file le parfait amour avec Ben Solo. Facétie du destin, en boîte de nuit elle trouve au barman un visage familier. L’occasion de faire connaissance avec Kylo, et plus si affinités…

Note de l’autrice :

Ceci est une fanfiction assumée. Les noms des personnages sont connus. Désolée pour celleux que ça bloque ; c’est un genre spécifique.Enjoy !

***

Un an et demi plus tôt

« Rey of sunshine ? »

Rey s’avança vers le comptoir. Cappuccino, cinnamon roll. Elle rangea son téléphone dans sa poche, ses gants dans son sac, s’empara de son gobelet de café et pivota sur des talons pour se diriger vers la porte ; le nez penché sur son sac (trop grand ! où avait-elle mis sa carte de métro ?) elle percuta de plein fouet l’homme qui venait en sens inverse.

— Oh, je suis désolée ! s’exclama-t-elle, en déposant son gobelet – ce qu’il en restait – sur le comptoir et en saisissant une poignée de serviettes en papier.

Il était couvert de café. Son pull, ses manches, sa sacoche, les livres qu’il avait en main.

Rey leva vers lui des yeux malheureux, rougissant de sa maladresse. Il était très grand, le regard doux (quoique contrarié), les oreilles décollées et le menton rasé de près. Elle le trouva beau, ne sut pas quoi dire, perdit le fil de ses pensées et resta plantée devant lui, les mains inondées de café, la bouche ouverte et le souffle court.

— Ça ira, dit-il. Je n’avais pas besoin de ce pull de toute façon.
— ...

... Vraiment ? sourit Rey, trop soulagée pour réfléchir.
— Non pas « vraiment », fit l’homme en levant les yeux au ciel. J’ai cours toute la journée, mes élèves vont adorer.

Rey rougit. Bien sûr. Quelle idiote.

Elle fouilla dans son sac. Trop grand. Trop grand ce sac !

Trimballant son fatras jusqu’à la table la plus proche, elle y déposa son immense besace, y plongea les bras jusqu’au coude. Pochette, étui à cartes de visite.

Enfin, elle tendit à l’homme un petit carton blanc :

— Voici ma carte, mon numéro est dessus. Achetez-vous un nouveau pull et envoyez-moi le montant, je vous rembourserai.

Il parut hésiter, puis prit la carte.

« Rey Jackson, solutions engineer », lit-il à voix haute.

— Oui, c’est ma carte professionnelle. N’appelez pas ce numéro, vous tomberiez sur Kaydel Ko, c’est une vraie pipelette. Appelez plutôt sur le portable.
— Rue des ferrailleurs, c’est juste derrière, observa l’homme.
— C’est l’adresse du bureau. Votre nom, c’est comment ?

Il rangea la carte dans la poche de son jean.

— Ben Solo. Et je dois y aller.
— Vous avez cours, acquiesça Rey. Vos élèves vont vous attendre, surtout si vous devez acheter un pull.

Il hocha la tête, lui fit un signe de la main, et quitta la boutique.

Rey resta plantée là quelques instants, comme légèrement enivrée, le cœur battant. Pourvu qu’il l’appelle !

Il n’appela pas.

Les premiers jours, premières semaines, Rey traîna délibérément plus longtemps que d’habitude dans le café, espérant ...