1. Apocope et Aphérèse


    Datte: 19/07/2023, Catégories: f, fh, hplusag, profélève, bizarre, telnet, ffontaine, Masturbation Oral fgode, pénétratio, jouet, confession, Humour coprolalie, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... textes coquins sur un site que je ne nommerai pas.
    
    Et quand des personnes bien intentionnées me disent En retraite, à votre âge ?je réponds invariablement :Si j’avais su que c’était si bien, je l’aurais prise bien avant !, Car jen’ai que soixante-deux ans. En pleine force de l’âge.
    
    Ça, c’était avant cette cochonnerie de pandémie !
    
    ȸȸȸȸ
    
    Je sors de la librairie avec quelques livres, dont « Que votre moustache pousse comme une broussaille », qui me faisait envie depuis quelque temps. À peine fais-je quelques pas sur le trottoir que quelqu’un m’interpelle :
    
    — Monsieur Paldir, monsieur le professeur ?
    
    Je tourne la tête de droite et de gauche et finit par repérer un zigomar qui me fait de grands gestes. Un petit trapu aux larges épaules, grisonnant à tonsure, une barbichette courte elle aussi poivre et sel. Le visage ne m’est pas inconnu, mais je n’arrive pas à mettre un nom dessus. Peut-être un ancien collègue ?
    
    — Vous ne me remettez pas, me dit-il tout essoufflé et souriant, cela fait si longtemps ?
    — Désolé…Le remettre, il en a de bonnes, faudrait déjà que je l’ai mis une fois, et vu mes préférences sexuelles, ça m’étonnerait.
    
    Pourtant ce gus ne porte pas de masque, je devrais le retapisser facilement.
    
    — Yqueux… Abel Yqueux.
    — Aaahhh, fais-je dans une grande envolée lyrique, mais oui, à l’époque vous aviez plus de cheveux et moins de barbe.
    — C’est ça, s’exclame-t-il en éclatant de rire.
    
    J’ai connu ce gars alors que je travaillais au lycée ...
    ... Frédéric Dard, sa fille faisait partie de mes élèves de terminale. Nous avions sympathisé lors des réunions parents-profs.
    
    — Je sors de la librairie où je me suis acheté quelques bricoles, je vais aller boire une bière pour célébrer l’ouverture des bars, voulez-vous vous joindre à moi ?
    — Volontiers, j’attends ma fille qui fait quelques courses pour moi, car on m’ostracise, on me refoule parce que je ne veux pas porter cette cochonnerie, donc je ne peux accéder aux boutiques.
    
    Je me rends compte que ce type se promène effectivement sans masque. Nous nous asseyons à la terrasse d’un bar,Chez Dédé, pour ne pas le nommer, et commandons un jus de houblon. Il envoie un texto, sûrement à sa fille pour lui indiquer où il se trouve.
    
    — Toujours à l’éducation nationale, me demande-t-il.
    — Non, retraité et heureux de l’être… et vous ?
    — Commissaire, retraité aussi, de l’IGPN.
    
    Ça y’est, la mémoire me revient, à l’époque il faisait commissaire ou un truc de ce genre. Je retire mon masque et nous trinquons au bon vieux temps. Je me souviens bien de sa fille, une jolie brune d’à peine dix-huit ans qui ne pouvait me dire une phrase sans rougir ni bégayer. À croire que je la terrorisais à moins qu’elle ne s’imaginât des choses salaces. Cependant, pas touche à la bichette… « no zob in job » comme disent les Anglais, surtout avec une élève !
    
    — Ainsi, vous ne voulez pas porter de masque.
    — Non, car le masque est une entourloupe de notre gouvernement, de tous les gouvernements de la ...
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