L'Histoire mène à tout... (14) - Histoires de Sexe

L'Histoire mène à tout... (14)

... possible. Tu le sais aussi bien que moi.

Je reste un instant coi. Ma mère vient de me donner la solution au problème qui occupe mon esprit depuis hier soir. Je ne suis peut-être pas si intelligent que cela pour ne pas y avoir pensé seul. Mais ce qu’elle me propose est un changement radical. Je dois y réfléchir.

— Alexis ? Tu es là ?

— Oui, pardon, maman ! Je suis un peu fatigué.

— Je vois, dit-elle. Alors ? Que vas-tu faire d’elle ?

— Je dois encore discuter avec Vanessa. Nous n’avons pas eu beaucoup de temps hier. Je compte mettre cette journée à profit pour prendre mes dernières décisions.

— Comme tu veux, Alexis. Mais je veux qu’elle débarrasse le plancher avant ce soir. Est-ce bien compris ?

Ah bon ? Sa présence te trouble à ce point, maman ? En lui assenant cette dernière phrase, je regarde fixement ma mère. Elle rougit.

— Elle ne me trouble pas, Alexis ! Elle m’incommode sur mon lieu de villégiature.

— Cela doit être cela ! Dis-je en souriant.

Je vois alors à la tête que fait ma chère maman qu’elle se pose la question. Que sait-il ? Sait-il ? Ou que ne sait-il pas ? A-t-il entendu quelque chose ? En buvant mon café, je souris, me remémorant cette soirée torride qui a vu ma mère, ma sœur et ma fiancée se donner un plaisir et des jouissances incroyables. Je dis bien ma fiancée, car depuis hier soir, il est clair que nous sommes à présent intimement liés pour un bon moment, si ce n’est pour le reste de nos vies. Mais ma chère maman ne le sait ...

... pas encore. Je décide de la pousser dans ses retranchements.

— Bah ! si cela se trouve, nous allons trouver un compromis qui nous permettra d’entreprendre une autre histoire et...

— Ah non ! Cela suffit, Alexis ! Elle t’a fait souffrir une fois. Ne tente donc pas le diable.

— Qui te parle de relation amoureuse, maman ? Je ne parle que d’amitié. Tu sais pourtant que nous avons beaucoup d’amis communs. Autant nous permettre de tout mettre à plat, afin de pouvoir nous trouver dans la même pièce sans avoir besoin d’appeler les secours à chaque fois.

— C’est une façon de voir, dit-elle après réflexion. Si tu y tiens.

— J’y tiens. Et puis, qui sait ? Tu vas peut-être aussi te souvenir qu’elle te plaisait bien, à une époque ? Dis-je en appuyant sur cette fin de phrase.

Je constate de nouveau que ma chère mère rougit légèrement, embêtée par mes phrases à double sens pour elle. Car elle ignore toujours que je sais. Je m’amuse comme un petit fou. Tout fonctionne à merveille en tout cas, si ce ne sont mes questionnements internes concernant ce que je veux faire. La vengeance est douce lorsqu’elle est amère pour sa proie.

— Il fut un temps, certes ! Mais pas après t’avoir fait souffrir.

— Si tu le dis !

Je souris derrière ma tasse en terminant le fond de mon café. Puis, me relevant, je retourne dans la cuisine me resservir toujours en souriant. J’adore mener les gens de cette façon. Ma mère me rejoint alors à son tour lorsque ma sœur fait son apparition dans la ...