L'Histoire mène à tout... (14) - Histoires de Sexe

L'Histoire mène à tout... (14)

En buvant ma première tasse de café de la matinée, je regarde le soleil se lever à l’horizon. Ma nuit fut de courte durée, tant l’adrénaline court encore dans mon sang. Cette dernière soirée fut un révélateur de la perversité régnant au sein de ma famille. Ma mère, cette avocate et directrice de grand talent, si sûre d’elle, parfois hautaine, mais ô combien performante et professionnelle ! Cette femme si belle et tellement charismatique est une belle salope une fois lancée. Elle l’a avoué elle-même alors qu’elle se faisait défoncer le cul par sa fille et sa future belle-fille. Ma sœur, une étudiante studieuse et brillante. Femme à la carrière toute tracée vers les sommets. Belle comme un astre, possédant un physique de déesse est une autre salope, avide de sexe, de jouissances multiples et visiblement sans tabous. Ma fiancée, femme si belle et à la curiosité sexuelle insatiable, profitant de la moindre trace de jouissance ou de plaisir passant à sa portée.

Avide de queues comme de chattes. Sans la moindre hésitation, la plus perverse des trois, prête à tout pour arriver à ses fins.

Je m’aventure sur un terrain mouvant et je risque vraiment de me retrouver dans une situation très délicate. Je sais ! Combien d’hommes ne rêveraient-ils pas de se trouver à ma place ? Sans hésitation, je ne peux que répondre ! Probablement l’immense majorité. Mais en y réfléchissant bien, est-ce réellement la bonne attitude à adopter et un terrain de jeu sans conséquence ? Tout homme a un ...

... jour rêvé de régner, tels un pacha ou un sultan, sur un harem de femmes libérées, sans tabous et prêts à tout pour leur suzerain. Mais la réalité ne sera-t-elle pas très différente ? Tout semble écrit comme dans un rêve. Mais c’est faire fi des tromperies humaines comme la jalousie, l’envie, la défiance, la suspicion, la colère ou l’amertume ! Et la vie n’est justement pas un rêve.

Comment un homme simple comme moi, menant une vie paisible d’enseignant pourrait-il gérer ce harem ? Surtout lorsque celui-ci contient des âmes aussi fortes que ces trois femmes ? Je ne risque, au final, que les Enfers et non le Paradis. J’y ai pensé durant une grande partie de la nuit avant de m’écrouler de sommeil. Mais ces pensées contradictoires m’ont réveillé bien avant potron-minet, assaillant à nouveau mon esprit pourtant cartésien et préparé à ces cogitations particulières. Se mettre à la place des autres est l’un des fondements des études historiques. Penser comme le sujet étudié. S’exprimer selon ses propres convictions et ses idées à lui et non à moi.

Mais en revenant toujours à cette conclusion. Je fais probablement fausse route. Probablement. Je n’ai encore aucune certitude sur mon avenir et celui qui s’ouvre à moi. Et c’est bien là qu’est tout le problème. Je suis tout de même en train de parler de ma mère et de ma petite sœur. Pas de quidams que je peux balayer de ma vie d’un revers de main. Que se passera-t-il si je me fourvoie ? Si elles n’acceptent pas les règles auxquelles je ...