L'intrus
Datte: 11/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
vacances,
amour,
vengeance,
intermast,
pénétratio,
policier,
fantastiqu,
fantastiq,
amourdram,
occasion,
Auteur: Pervenche M, Source: Revebebe
... atteignit mon ventre, courut sur le bouton du jean, puis le long de la fermeture à glissière. Je relevai le bassin, allant à la rencontre de la caresse qui frôlait mon pubis, glissait entre mes cuisses. La pression des doigts s’accentua, s’attarda sur mon entrejambe, remonta vers la ceinture. Je fermai les yeux, concentrée sur les sensations qui m’envahissaient, se bousculaient dans ma chair alanguie. J’avais tant besoin d’amour !
Le bouton fut défait, le zip courut vers le bas, une main se posa sur mon ventre, écarta doucement le rude tissu du jean, froissa le coton de ma petite culotte. Des doigts palpèrent la toison pubienne au travers de l’étoffe. Une fois encore, je soulevai le bassin, m’offrant à la caresse. L’homme s’allongea près de moi, me couvrant à demi, un bras passé à présent sous ma nuque, et j’ouvris les yeux sur son visage souriant.
— Pervenche… murmura-t-il. Pervenche, je t’aime. Je t’ai toujours aimée. Tout au long de mon voyage, c’était toi que je cherchais.
— Ne dis pas ça, protestai-je faiblement. Tu n’as pas besoin de me dire tout ça.
— Tu n’aimes pas que je t’aime ?
— Tais-toi ! Tais-toi !
Ma voix n’était qu’un souffle. Mes lèvres tremblaient. Il me fixait intensément et je ne pouvais soutenir son regard. Je fermai les yeux.
— Mon amour… chuchota-t-il à mon oreille. Mon merveilleux amour.
Ses doigts cherchèrent un chemin sous mes vêtements, sous la raideur du jean, sous le coton de mon slip, et atteignirent mes chairs brûlantes, ...
... humides.
— Oh ! fis-je d’une voix plaintive.
— Comme tu es belle, comme tu es douce et chaude. Aimes-tu mes caresses ?
— Oui ! soufflai-je, sentant monter le plaisir.
— Je t’aime Pervenche, je t’aime. Regarde-moi, mon amour. Regarde-moi.
J’ouvris les yeux. Rencontrai son regard enfiévré.
— M’aimes-tu, Pervenche ?
— Oooh…
Ses doigts caressaient mon sexe sous mes vêtements et j’ondulais doucement des reins en cadence. La jouissance toute proche m’incitait à baisser les paupières, mais mon partenaire insistait.
— M’aimes-tu ?
Il souriait, et moi j’étais occupée à jouir !
— Oui… OUI ! clamai-je enfin.
— Mon amour.
— Je t’aime. Je t’aime !
L’orgasme me remplissait de frissons. J’aurais dit n’importe quoi ! Mais j’adorais ce que cet homme me faisait. Il était si gentil, si délicat, si sensuel…
Il m’embrassa à nouveau, puis recommença à me caresser tout en enlevant mes vêtements. Je flottais comme dans un rêve. Jamais un homme ne s’était occupé de moi avec tant d’attention ni de patience. Il couvrit mon corps de baisers et je finis par me sentir quelque peu honteuse de tout prendre et de ne rien donner, alors je l’attirai contre moi et entrepris à mon tour d’achever de le dévêtir.
Lorsque nous nous blottîmes nus l’un contre l’autre, il recommença à me chuchoter des mots doux à l’oreille et, bien que n’étant pas d’un naturel naïf, je commençais à le croire sincère. Quel besoin aurait-il eu d’en rajouter, alors que je m’abandonnais à lui ?
— Fais-moi ...