1. L'intrus


    Datte: 11/09/2018, Catégories: fh, inconnu, vacances, amour, vengeance, intermast, pénétratio, policier, fantastiqu, fantastiq, amourdram, occasion, Auteur: Pervenche M, Source: Revebebe

    ... un maximum de plaisir. J’étais en manque depuis si longtemps déjà !
    
    Nous reprîmes notre souffle. Mon cœur cognait dans ma poitrine.
    
    — Pervenche… Oh ! Pervenche…
    — Tais-toi ! soufflai-je.
    — Mon amour…
    
    Comment pouvait-il m’aimer ? Pourquoi s’obstinait-il à jouer cette comédie de l’amour fou ? Cela faisait-il partie de sa mise en scène ? Je pensai que, peut-être, ce voyageur aimait vraiment ses multiples conquêtes, qu’il les aimait fougueusement, passionnément… mais brièvement. Ou, plus simplement, qu’il avait besoin de se stimuler par ce genre de paroles…
    
    Je cessai de gamberger lorsque ses mains se glissèrent sous mon sweat-shirt pendant qu’il m’embrassait le cou. Elles étaient chaudes, douces, enveloppantes. Je les sentais courir dans mon dos, titiller l’attache de mon soutien-gorge, frôler le bord de mon jean. Elles allumaient de dévorants incendies sous ma peau. J’aurais voulu qu’il m’arrache les vêtements pour me retrouver nue dans ses bras, mais il prenait son temps. Ses doigts se faufilaient sous les élastiques, jouaient avec les bretelles, longeaient le tissu contre mes reins.
    
    Impatiente, je passai moi-même à l’action : mes ongles accrochèrent les boutons de sa chemise froissée, s’enhardirent à effleurer son torse large et ferme, couvert d’un fin duvet. En une sorte de pas de danse, nous tournions au milieu du living, étroitement enlacés puis légèrement relâchés ; et lorsque la chemise de mon bel inconnu tomba sur le plancher, il me serra plus fort ...
    ... contre lui et je sentis la chaleur de sa peau nue au travers de mes vêtements. Nos bouches se trouvèrent à nouveau, gourmandes, enfiévrées, puis nous desserrâmes notre étreinte le temps pour moi de lever les bras tandis qu’il m’enlevait mon sweat dans une caresse grimpant du bas de mon dos jusqu’à mes poignets.
    
    Je me sentis alors soulevée et transportée jusqu’au divan. La tête sur l’accoudoir rembourré, étendue et tremblante, je m’abandonnai aux câlineries et aux baisers. Ses mains couraient sur mon corps, frôlaient mon ventre, pétrissaient ma chair. Il empaumait mes seins, y faisant doucement glisser les bonnets du soutien-gorge mais s’abstenant de les dénuder. Ses lèvres s’approchèrent et se saisirent d’un téton qui pointait sous la dentelle. La chaleur s’écoula sur ma poitrine comme une traînée de lave. Au même moment, des doigts rampaient le long de mon jean, caressaient l’intérieur de mes cuisses. Le désir me brûlait. Je serrai contre mon cœur la tête de cet inconnu, subis le picotement de sa barbe naissante, palpai l’épaisseur et la rudesse de sa chevelure malmenée par le soleil et le vent.
    
    Les cajoleries étaient intenses, sensuelles. Je fis tomber rapidement sur mon bras une des bretelles de mon soutien-gorge, mais la bouche de mon partenaire retenait l’étoffe, que je sentais s’humidifier de salive. Quand enfin les lèvres écartèrent la dentelle, lorsque le mamelon durci reçut l’hommage direct de la langue, mon corps tout entier fut parcouru de tremblements. Une main ...
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