Transport en commun - Histoires de Sexe

Transport en commun

... jus le long de mes cuisses. Sensation perverse, mais si agréable. Allez savoir pourquoi !

Un moment de silence. Nos corps se dissocient. Nous nous asseyons.

— Tu n’as pas envie qu’on puisse passer plus de temps ensemble. Un vrai lit aussi. Ce serait bien ! Tu n’as pas envie ?

Un lit ? Je ne me suis jamais vraiment posé la question. Mon adultère, tant qu’il se passe ainsi, me paraît juste une parenthèse qui peut se refermer à chaque instant. Si au début je me croyais amoureuse de Romain, la réalité est apparue plus réaliste. Un amant, c’est juste pour baiser lors de rencontres furtives, pas de vrais 5 à 7, un peu à « l’arrache ». Mais oui, j’aimerais bien que l’on puisse passer plus de temps ensemble. Lorsque je le quitte, je suis rassasiée, mais très vite j’ai de nouveau envie. C’est fou comme nos rencontres aiguisent mes sens. Souvent, j’appelle au secours mon mari pour terminer ce que mon amant a allumé. Au début, je me sentais coupable, mais ensuite je me suis trouvé la bonne excuse… mon infidélité avait un bon côté, celui de solliciter davantage Romain en lui fournissant une épouse, certes infidèle, mais si chaude…

— Si bien sûr.

Je réponds en mentant à moitié.

— Le lundi, tu ne travailles pas. Je pourrais prendre un congé et on se retrouverait chez toi. Ton mari est absent, la maison est vide.

Non, je pense. Pas cela. Je ne peux pas. Coucher avec mon amant sous le toit familial. Dans le lit conjugal. Quelle horreur !

— Damien, non, je ne peux ...

... pas. Pas chez moi… Tu comprends… Je ne pourrais pas… Je serais une piètre maîtresse. Mais pourquoi pas chez toi ?
— Impossible. Tu sais bien. Mon cousin, sa femme, les deux gamins sont encore chez moi. Encore deux mois. Après peut-être.

Un silence. Et puis il dit :

— Alors à l’hôtel. Il y a deux hôtels pas bien loin de chez toi.
— Tu es fou. On me connaît trop. Il y aurait toujours quelqu’un pour me reconnaître et les mauvaises langues feront passer le message à mon mari. L’hôtel, c’est une bonne idée, mais à Paris, c’est plus anonyme. Ce n’est pas ce qui manque autour de la gare. J’ai entendu dire par une cliente que tu peux même payer en liquide pour ne pas laisser de traces. Elle m’a parlé d’un… Je ne me souviens plus du nom, mais je sais où il est. Si tu veux, je m’en occupe.
— Moi je peux me libérer pour lundi prochain, l’après-midi. Et toi ?
— Pas de problème. Il suffit juste que je sois rentrée avant Romain.
— Réserve à partir de 13 h. Ça nous laissera le temps…
— Waouh, je suis déjà impatiente. Ne te fatigue pas trop le week-end pour être en forme.
— Coquine.

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Le miroir me renvoie l’image d’une femelle prête pour accueillir son amant. Pour notre première fois, j’ai voulu marquer le coup en oubliant la robe, mais en la remplaçant par des attributs très féminins de lingerie fine, et même plus que fine, limite sexe. J’ai évidemment tout ce qu’il faut à la boutique. Soutien-gorge et petite culotte sont minimalistes. Les balconnets mettent en ...