1. Transport en commun


    Datte: 10/07/2023, Catégories: fh, couple, extracon, essayage, voiture, douche, Oral pénétratio, fsodo, confession, Auteur: DeuxD, Source: Revebebe

    ... réalisé ce que j’ai fait. Il m’a juté avec mon accord dans la gorge. Je n’aurais pas dû. Je ne sais rien de lui. Peut-être a-t-il de nombreuses partenaires… et s’il ne se protégeait pas !
    
    De retour dans la cabine je le retrouve encore sur son petit nuage.
    
    — Camille. Tu m’as fait le plus beau des cadeaux. Jamais on ne m’avait…
    — Merci. Mais je n’ai pas réfléchi. J’ai été imprudente.
    — Imprudente ?
    — Oui, tu sais… la maladie.
    — Oh, rassure-toi ! Ma vie sentimentale est au point mort. Surtout depuis que je te connais et ce matin j’ai acheté un test. Je suis négatif.
    
    J’apprécie à sa juste valeur la double confidence. Je l’inspire au point de ne plus regarder ailleurs. Je dis « plus », car je n’imagine pas cet homme sans femme.
    
    — Et toi ?
    
    Il me demande. Moi ? Mais je n’ai pas du tout pensé à ça. Je fais une piètre femme infidèle. Il faut dire que tant d’années avec le même partenaire font oublier la dure réalité des rapports protégés. Et puis me reviennent à l’esprit des analyses que le médecin de Romain a demandées, pour lui comme pour moi, car mon mari se plaignait d’une inflammation de la verge. Dans la litanie des noms scientifiques, Romain avait trouvé de quoi plaisanter par une : « Ni toi ni moi n’avons le VIH ».
    
    — Je pense que oui. Du moins, il y a moins d’un mois.
    
    Il ne répond pas. Il m’enlace. Il m’embrasse. Il me caresse. Il me pousse dans le fauteuil. Il s’agenouille. Il tire sur ma culotte. Je l’aide en me soulevant. Il plonge vers moi. Il me ...
    ... suce, me lèche, aspire, ses doigts me pénètrent, sa langue est un serpent qui entre en moi.
    
    Et puis il se relève. Sa queue a retrouvé sa vigueur. Il s’allonge sur moi, me pénètre lentement, et une voix l’encourage : Oui, prends-moi j’en ai tant envie. Et cette voix c’est la mienne.
    
    Un feu d’artifice. Il est d’une résistance redoutable. La cabine est sa complice. Il en exploite chaque recoin. Le fauteuil, la commode, la moquette, les miroirs. Les miroirs qu’il utilise comme complices, à qui il s’adresse pour les prendre comme témoins : « Regardez comme elle est belle, comme elle aime. Et moi, vous me voyez, regardez comme je la possède. » Un bien étrange monologue que nous ponctuons de cris, de gémissements, de grondements.
    
    Si ma patronne me voyait ! Si elle voyait ce qui se passe dans sa cabine alors que je me souviens de ses remarques cinglantes alors qu’on entendait le couple baiser :« Ils vont tout me saloper. Si jamais ils abîment ma lingerie, ils vont la payer cher ». Elle s’était calmée lorsqu’ils étaient ressortis, un peu penauds, et qu’ils avaient acheté pour une belle somme.
    
    Si elle me voyait, debout, penchée en avant, appuyée contre le miroir avec Damien derrière moi qui m’enfile avec vigueur.
    
    Si elle voyait mon visage avec tous les stigmates du plaisir.
    
    Si elle me voyait, cambrée pour encore mieux recevoir mon amant.
    
    Si elle voyait cet amant, bel homme, qui me baise avec son mandrin que j’avais…
    
    Mais elle ne nous voit pas.
    
    Mais elle ne ...
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