Transport en commun - Histoires de Sexe

Transport en commun

... doigts doivent y marquer leur présence, main grande ouverte, paume en contact parfait, doigts écartés pour en tester la dureté. Il a de belles fesses. Hier, son short même large m’en avait donné une idée, une envie, fesses et cambrure d’homme viril.

Il avance sous ma poussée. C’est moi qui l’invite. Il avance en moi, je tourne légèrement la tête pour que ma joue en reçoive le frottement. Un miroir me renvoie mon image, femelle adoratrice aux seins qui pointent, aux lèvres enveloppantes d’où s’écoule un peu de salive, une joue déformée qui pourtant ne me donne pas cet aspect vulgaire que je croyais. Mais je le pousse encore un peu plus. Son bout chatouille la courbure de mon palais, me donnant envie de…

… Respirer par le nez(surtout pas ! Tu as déjà tout oublié ? Il y a pas mal d’années maintenant, mais tout de même. Tout ce travail pour rien il est vrai. Pourtant tu t’étais bien préparée. Ce n’est pas faute de t’être entraînée ! Tu te souviens, tu voulais lui faire la surprise pour ses quarante-cinq ans. Une fellation, une gorge profonde. Tu avais regardé sur le net. Tu avais trouvé des descriptions, mais aussi des tutos et des conseils. Si tu cherches bien dans tes affaires, tu devrais même retrouver les deux godes que tu avais achetés. Godes étroits, mais souples, le gland à peine marqué, de deux longueurs différentes, le plus grand de la taille de ton mari. Combien de semaines ? Combien de tentatives ? Apprentissage en cachette ! Lente adaptation jusqu’à la ...

... réussite. Mais aussi l’échec cuisant lorsque tu es passé du Gode au sexe de ton mari. Même après l’avoir fait cracher une première fois, il était encore trop raide pour « se plier ». Tu as même essayé une autre fois, le faisant boire avant, pensant que son érection serait moins dure, mais cela n’a pas marché. Plus d’alcool le rendait « impuissant » et pas « moins puissant ». Quelle déception ! Mais avec Damien, tu as peut-être une chance pour… À condition de te souvenir… peut-être que c’est comme le vélo, cela ne s’oublie pas.)

Me voilà affublée maintenant d’une petite voix qui se mêle tout. Mais si elle avait raison ?

D’abord de la salive. Beaucoup de salive. Sur la bitte avec de grandes coulures avec ma langue. Tendre des filets. Cracher même si cela fait vulgaire. Chienne, disait la fille sur YouTube. En tout cas, cela ne déplaît pas à Damien. Ses mains revenues sur mes épaules se crispent.

Une petite léchouille sur ses bourses pour la route.

Je m’étonne de la facilité avec laquelle je me coule dans le moule de la femme infidèle qui, dès sa première rencontre, fait sa chienne lubrique en suçant l’homme qui n’est pas encore son amant. Pas encore ? Déjà par la pensée, et cette cabine n’est pas une cabine de plage où l’on vient se réfugier le temps de manger une glace.(Tu te disperses. Reviens à l’essentiel. Regarde dans la glace, elle brille de partout et toi, tu te souviens aussi du conseil de produire beaucoup de salive, tu baves.)

Elle est bien droite. J’ouvre les ...