1. Claire se dévoile


    Datte: 05/07/2023, Catégories: f, ff, Collègues / Travail cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral confession, lesbos, Auteur: Polgara, Source: Revebebe

    ... plaît, et contre toute attente, je sens que cette rêverie éveille en moi un trouble bien connu.
    
    Non, non et NON… ce fantasme est bien trop rapide ! Je veux prendre mon temps et déguster cette scène improvisée.
    
    Je veux d’abord lui demander de déboutonner son chemisier d’une phrase lancée d’un ton ferme, mais complice. Je veux voir son visage s’empourprer et sa respiration s’accélérer, laquelle je mesure en regardant fixement sa poitrine. Ses mains s’approchent des boutons et elle les défait lentement, d’un air troublé, un peu retenu, avec une pointe de soumission et d’envie. Elle s’exécute et je guette chaque centimètre de sa peau. Je sais qu’il va falloir l’inviter à écarter les deux pans de son chemisier. Par défi, elle attendra que je le formule.
    
    Ces images inventées et repassées plusieurs fois dans mon esprit, avec quelques variantes plus ou moins coquines, font naître une étonnante excitation, alors je laisse glisser lentement ma main sur ma cuisse, la faufile sous la jupe et, doucement, effleure au-dessus de mes bas ma culotte désormais humide. Mon doigt caresse la dentelle et je vibre déjà de ce menu plaisir qui annonce une soif de moments charnels.
    
    En me garant dans ma rue calme, je décide de faire glisser ma culotte jusqu’à mes chevilles dans un mouvement rapide, et la range en boule dans mon sac à main. Mon esprit et mon sexe échauffés ont besoin d’air. Sur le trottoir, récupérant mes affaires sur le siège passager, je me baisse, ma jupe se relève ...
    ... largement sur le haut de mes cuisses et je sens l’air frais envahir mes fesses et mon sexe. Au lieu d’apaiser mes sens, cette position renforce mon désir et je sais que je ne trouverai la paix qu’après m’être caressée. Songeuse, j’hésite à céder à cette urgence-là de suite, en me rasseyant dans ma voiture, mais me ressaisis et pars d’un pas pressé vers mon immeuble en accentuant le frottement de mes jambes l’une contre l’autre. Je sens l’humidité se dégageant de mon sexe envahir le haut de mes cuisses.
    
    À l’abri de la cage d’ascenseur, je pose ma main sur mon sexe, commence à gémir, frissonnant de plaisir et de cette crainte si excitante d’être démasquée par un voisin. Je déboutonne ma veste et ouvre mon chemisier pour regarder le tableau de mon corps chargé de désir dans le miroir de l’ascenseur. J’aime cette indécence dans ma tenue, offerte à mon regard, qui pourrait à tout moment être découverte par un autre. Le parallèle avec mon fantasme de Claire, le torse dénudé, mais gardant sa posture très professionnelle, rajoute un cran à mon excitation. Je rajuste à peine mes vêtements en arrivant sur mon palier et ouvre précipitamment ma porte. Avec une fièvre que j’ai rarement connue, je pose en vrac mes affaires et me colle contre le mur, et en quelques mouvements, la jouissance me provoque des tressaillements de plaisir tout le long du corps. Mais ce n’est qu’un acompte, car la boule de désir ne me quitte pas. Ce soir, si je reste seule, je vais devoir me caresser, me pénétrer et ...
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