1. Claire se dévoile


    Datte: 05/07/2023, Catégories: f, ff, Collègues / Travail cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral confession, lesbos, Auteur: Polgara, Source: Revebebe

    ... un ultime miaulement.
    
    Ma bouche vole à nouveau la sienne et nos souffles se mélangent. Le sien, celui de l’épuisement du plaisir ; le mien halète de désir. Mon corps n’est qu’envie violente de jouissance, je sais que chaque caresse qu’il recevra me fera perdre la tête.
    
    Impossible d’estimer le temps qui s’est écoulé depuis que j’ai fermé la porte à clé, mais cette pensée me quitte dès que je sens sa main sur ma cuisse. Je suis penchée sur elle, les mains sur les accoudoirs de sa chaise, et elle avance son visage contre mes seins. Sa main remonte doucement jusqu’à mon intimité, chaude et débordant de mon désir. Sa bouche mordille mes seins à travers le tissu de mon haut et sa main écarte mon string pour s’emparer de mon sexe. Ses doigts me pénètrent brusquement, violemment, pendant que son autre main vient directement sur ma peau compléter sa bouche. Mes seins sont submergés de ses délicieuses invasions, mon sexe coule et vibre. Je mords mes lèvres, je sens partir un élan de plaisir du fond de mon ventre et abats mon bassin sur sa main pour la sentir encore plus loin en moi. Je jouis trop vite, mais d’un long et aigu spasme, chevauchant presque sa main, une crampe de plaisir me traversant et anéantissant pendant quelques secondes le peu de lucidité qui me restait. Repue et remplie de frissons qui continuent à déferler le ...
    ... long de mon corps, je pleurerais de ce plaisir si intense.
    
    Je suis presque alanguie sur elle, maintenant un peu le poids de mon corps sur les accoudoirs. Sa bouche me cherche et me trouve. Elle m’embrasse divinement, avec un plaisir évident et une douceur qui tranche avec la folle activité vécue quelques secondes auparavant. Je dégage un bras pour la caresser, pour toucher ce fantasme devenu réalité. Je m’emplis de sensations pour mes futurs rêves.
    
    Il nous faut reprendre nos esprits, revenir à la réalité, mais l’une comme l’autre n’en éprouve aucunement l’envie. Je me relève, et l’attire à moi en lui prenant la main. Toutes deux, l’une contre l’autre, nous nous embrassons, follement, nos mains ne cessant de nous toucher, nous caresser. Je regrette d’être encore habillée, je voudrais sentir sa peau contre la mienne. Graduellement, nous calmons nos gestes, nos élans, et mes mains vont saisir ses seins. Je les renferme dans leur prison de dentelle avec les derniers effleurements que l’heure avancée nous permet.
    
    Au fil de nos rencontres, au bureau, chez moi et en d’autres lieux, les moments de ces élans charnels seront tout aussi forts et envoûtants. Nous partagerons nos désirs et nos plaisirs pendant quelques mois. Cette expérience féminine restera la seule, du moins à ce jour, même si vingt ans se sont écoulés depuis. 
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