Le Naïf, Alan - Histoires de Sexe

Le Naïf, Alan

... moi. Il s’essuie les cheveux. Mon dieu, mes yeux se focalisent sur sa verge puissante, raide bandée, elle est longue, large, elle lui arrive sous le nombril. Je suis scotché, Philippe s’en aperçoit.

— Oui, oui, je sais, ça fait toujours ça la première fois, le coup de foudre, elles en sont folles,
— Arrête tes conneries, obsédé, j’ai été surpris c’est tout, je l’ai déjà vu ton sexe. Bon, laisse-moi la place.

Philippe finit de s’essuyer, se parfume et avant de sortir, il me dit :

— Tenue décontractée pour le dîner, il fait si chaud et puis dehors personne ne risque de troubler notre intimité.

Je suis perplexe, quelle est sa définition de décontracté ?

Je me douche, me parfume légèrement, je reste torse nu et passe un boxer léger et je descends.

J’arrive dans la cuisine, je regarde la sauce bolognaise, je mets un faitout avec de l’eau à bouillir pour les pâtes.

Surgit Philippe, il me surprend. Il entre dans la cuisine, entièrement nu. Un court instant, mon regard est de nouveau fasciné par son énorme vit qui pend entre ses cuisses musclées. Un verre dans chaque main, avec sa verve habituelle, il lance avec aplomb,

— Bon anniversaire et félicitations pour le Bac,
— Toi aussi,

Avec naturel, il me tend un verre de whisky, je m’approche, nous trinquons. Il incline le visage, je comprends qu’il veut me faire une bise.

Je saisis mon verre et tends la joue, nous nous bisons depuis longtemps. Il avance encore un peu, il pose son autre main, saisit ...

... mon épaule, m’attire vers lui, à l’instant où ses lèvres effleurent ma joue, son corps frôle le mien, se colle.

La bise se prolonge, ce contact me trouble, subitement je sens quelque chose de chaud grossir sur le ventre. Sa queue ! Je suis tétanisé, elle grossit, elle est chaude, dure. L’onde de cette érection me trouble. Reprenant mes esprits, lentement je m’écarte en le remerciant encore, je me tourne rapidement vers les casseroles, fébrile, une bouffée de chaleur m’empourpre les joues.

Incroyable, inconcevable, il bande en me touchant ! je dois me calmer, me concentrer sur le dressage dans les assiettes, tomates, mozzarella, les feuilles de basilic, l’huile d’olive, sel, poivre. Je reprends mon souffle, mes esprits, petite pause et je me dirige vers le jardin. Philippe a dressé le couvert et m’a placé à côté de lui. Curieux, pourquoi pas face à face, mais bon.

Je m’approche pour le servir, je m’incline un peu, de nouveau le choc visuel, sa queue en érection, mon trouble est visible, je ne peux la quitter des yeux. Je me reprends, pose mon assiette et m’installe en lui souhaitant bon appétit,

— Toi aussi, merci.

Je bois mon verre de rosé frais d’un trait, j’ai un besoin vital d’abaisser la température de mon esprit bouillonnant. Que m’arrive-t-il, je suis troublé à la vue d’un sexe masculin !

Il ne fait aucune remarque, il me complimente pour les tomates mozzarelle et leur présentation.

— Quel plaisir d’être à la campagne et de partager ce moment avec ...