1. Le Naïf, Alan


    Datte: 03/07/2023, Catégories: hh, jeunes, copains, vacances, campagne, caresses, nopéné, init, journal, gay Auteur: Dommi, Source: Revebebe

    ... boucherie-charcuterie, la boulangerie nous avons des provisions pour quelques repas et pour finir Philippe veut passer à la pharmacie !
    
    Nous entrons dans la pharmacie, je l’interroge sur son besoin.
    
    — Non, rien, juste des bricoles.
    
    La pharmacienne nous salue.
    
    — Bonjour, Madame, je souhaiterai de l’huile de massage et du lubrifiant intime,
    
    La pharmacienne le regarde un peu surprise puis s’éloigne, elle annonce 16,80 francs, il sort son argent, il paie, nous regagnions la Renault 5, sans un mot. Je cogite, pourquoi de l’huile hydratante pour le corps et du lubrifiant intime, je n’arrive pas à connecter tout ça !
    
    Nous arrivons à la maison, déchargeons les courses. C’est l’heure de l’apéro, Philippe s’en charge. Whisky coca, cacahuètes, assis sur un banc devant la maison, nous sirotons un premier puis un second verre. La discussion revient inévitablement sur le sexe, ses aventures, en accentuant l’érotisme, sensuel, ses mots sont choisis, il décrit le détail des caresses qu’il apprécie, le pied qu’il prend de se faire sucer la queue, les douceurs que peuvent prodiguer une bouche une langue, la chaleur humide et sensuelle d’un sexe féminin…
    
    — Oh, tu n’imagines pas comme c’est jouissif de se faire lécher les couilles tout en se faisant masturber, le plaisir de gicler sa jouissance dans une bouche gourmande…
    
    Tout cela me laisse songeur.
    
    — Le sexe, le plaisir, les fellations, encore le sexe, jouir encore et encore, et la sodomie…
    
    Je n’en peux plus, la ...
    ... tête me tourne. Il fait très chaud en cette fin juin, en plus orageux, ajouter à cela le whisky et le récit en boucle de ses aventures lubriques !
    
    Ce feu d’artifesse m’étourdit, me trouble, je pressens dans la redondance de son discours un but, mais lequel ? En tout cas il me perturbe. Il ne fait que parler et toujours de sexe, mais cette fois c’est démesuré, excessif.
    
    Pour échapper au climat lubrique ambiant, je lui propose :
    
    — Je vais préparer le déjeuner, il est déjà tard.
    
    Philippe me lance sur le ton de la plaisanterie,
    
    — OH, OUI, ma CHÉRIE, cuisine pour ton homme.
    
    Il y va un peu fort, mais je ne suis pas vraiment surpris, il a la plaisanterie un peu lourde. Je connais son côté phallocrate et dominateur, ses quolibets sur mon physique sont fréquents et pas toujours de bon goût. Je ne réponds rien et file à la cuisine.
    
    Philippe m’interpelle de l’extérieur,
    
    — Alan, je mets la table dehors, je file prendre une douche et me mettre à l’aise,
    — OK, OK, très bien.
    
    Je prépare des tomates mozzarella avec des feuilles de basilic et des pâtes à la Bolognaise. J’ai préparé et haché les ingrédients de la sauce, elle est à présent sur le feu, des pâtisseries en dessert, le rosé au frigo, tout est OK. Je hèle Philippe, du bas de l’escalier pour voir si je peux à mon tour prendre une douche.
    
    Philippe me répond :
    
    — Oui, monte, la place est libre.
    
    Je grimpe les escaliers qui montent l’étage, je toque à la porte :
    
    — Oui, entre !
    
    Il est nu ! Face à ...
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