Douce descente aux enfers (2) - Histoires de Sexe

Douce descente aux enfers (2)

... plus que je ne peux empêcher un frisson d’appréhension quand je sens l’extrémité de sa bite venir buter contre mon ouverture la plus secrète et la plus étroite. Je vibre d’attente.

Je dois me mordre la lèvre violemment pour retenir le cri de douleur qui monte de ma gorge au moment où il violente mon cul de toute sa longueur, avec une force maîtrisée. Mais presque aussitôt, la souffrance disparaît pour laisser la place à une chaleur de plus en plus impérieuse.

Un sentiment de gratitude, presque de ferveur, m’envahit vis-à-vis de lui. Qui a instinctivement compris que c’est précisément de cette forme d’amour là dont j’ai envie ? Besoin, même.

La respiration de plus en plus courte, je sens le piston de chair dure et chaude aller et venir en moi avec une irrésistible puissance.

J’ai l’impression de m’ouvrir un peu plus à chacun de ses coups de hanches. L’impression aussi qu’il pénètre un peu plus profondément en moi à chaque fois qu’il se rue entre mes reins.

Les bras et les jambes tremblantes, je sens l’orgasme monter en moi avec une force dévastatrice. Une vague qui prend possession de moi pour me ravager et m’anéantir, comme un raz-de-marée. Un raz de jouissance...

Sous le fouet du plaisir, je me laisse tomber en avant en sanglotant mon bonheur. Ma joue vient s’écraser contre le carrelage, mais je ne sens rien. Rien d’autre que cette monstrueuse houle qui m’engloutit. Il me faut de longues minutes pour reprendre mes esprits et une respiration à peu près normale. Quand je me relève, encore un peu titubante, il s’est déjà rajusté. Il avait pris son plaisir sans émettre le moindre soupir, le plus petit signe de satisfaction. Et ses traits sont aussi impassibles qu’à l’ordinaire.

Je rabats ma jupe sur mes jambes et frotte ma joue endolorie.

Là, maintenant, juste après l’amour, j’aurais aimé pouvoir me blottir dans ses bras et fermer doucement les yeux pour ne plus penser à rien.

Mais ça, c’est une autre histoire.