Aide à domicile (2)
Datte: 10/06/2023,
Catégories:
fh,
fhh,
jeunes,
campagne,
amour,
Masturbation
entreseins,
Oral
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
portrait,
prememois,
initiat,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... près.
— Ça ne me dérange pas, j’en bois très peu.
— Et… pour bien faire, ou du moins essayer de faire mieux, l’idéal serait d’avoir un cheval pour labourer correctement cette vigne sans faire descendre toute la terre. On pourrait peut-être en louer un ?
— Un cheval ? Quelle bonne idée ! J’ai toujours rêvé de monter à cheval depuis toute petite. On en achète un !
— Euh… certainement, mais, je parlais d’un cheval de trait, pas de selle. Enfin, on essayera de trouver un compromis. C’est ton domaine ça, Juju.
— En effet, mais j’ai déjà une ou deux idées, bien dans le style de Montclou.
Pour acheter un cheval, il fallut d’abord acheter la remorque pour le transporter, remettre en service l’une des anciennes écuries et lui trouver un enclos. Puis Mélanie et Julien descendirent dans l’Ariège chez un éleveur contacté par Internet. Ils revinrent avec un magnifique cheval de Mérens, d’une de ces races presque oubliées qui existe pourtant depuis la nuit des temps, le cheval des peintures rupestres de Lascaux. La race avait tout vécu : un des premiers domestiqué à l’âge de bronze, animal de bât pour les Romains, puis de trait et de randonnée aujourd’hui. Noir des sabots à l’œil, Mélanie le baptisa « Tornado » en souvenir de Zorro. L’animal est rustique et passe sa vie dehors, sauf en cas de grosse chaleur. Docile, très endurant, puissant, mais élégant, ni trop grand ni trop lourd, Ludovic le trouva parfait pour la vigne, Mélanie parfait pour la monte, et Julien dit que ce serait ...
... une sacrée publicité d’aller au marché avec une carriole, style « amish ». Tout le monde ricana, mais l’idée fit son chemin.
Car Mélanie n’omettait jamais de faire le marché chaque samedi. Ce n’était plus une nécessité, mais une sorte de sacerdoce. Elle y vendait toujours fromages, lait, beurre crème et œufs, mais aussi quelques volailles et quelques surplus de légumes ou de conserves, exactement comme faisait Gus. Mais surtout, elle avait ses petits clients dont elle prenait soin. Vendant ses poulets plumés et vidés au prix fort du bio aux bourgeois, elle réservait les abats pour quelques petites vieilles aux maigres retraites. L’une d’elles lui confia :
— Oh, Madame Germain, vous êtes l’envoyée du Bon Dieu. Je me fais une grande marmite de soupe avec ça, et un jour je mange le gésier, un jour les pattes, un jour la tête et un jour le cou avec un peu de légumes. Et le soir, je me fais un vermicelle avec le bouillon. Grâce à vous, je mange à ma faim quatre jours par semaine et je n’ai qu’un paquet de vermicelle à acheter…
— Tenez Madame Punet, prenez ça aussi, je ne peux pas les vendre, ce sont des œufs de canes. Ça vous fera une petite omelette ou un flan aux poireaux pour les autres jours. Et puis voyez, il y a ce fromage un peu écrasé, je vous le mets avec.
Elle se souvenait de sa période de galère et de la bonté émouvante de Gus avec son couffin de provisions. Ce n’était peut-être pas normal qu’une fille qui travaille ne mange pas à sa faim, ça ne l’est pas plus ...