Aide à domicile (2)
Datte: 10/06/2023,
Catégories:
fh,
fhh,
jeunes,
campagne,
amour,
Masturbation
entreseins,
Oral
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
portrait,
prememois,
initiat,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... voyaient travailler dans un hôpital et, par la magie de mes beaux yeux, épouser un jeune chirurgien qui deviendrait un jour un de ces mandarins riches et respectés. Du moins, c’est le scénario que j’ai extrapolé de leurs remarques et réactions. Alors me voir avec Ludo, simple ouvrier agricole, ils ont du mal à le digérer…
— D’abord, Monsieur Ludovic Surserre, ici présent, travaille dans la société dont il est actionnaire. Certes, je suis propriétaire des terres, mais nous prenons les décisions à trois, n’est-ce pas les garçons ?
— Oui M’dame, répondirent-ils en chœur.
— Les chameaux ! Pas facile de discuter sérieusement avec eux, sauf concernant le boulot.
— Attendez, je ne comprends pas vraiment, vous pouvez m’expliquer ?
— C’est simple. Je suis propriétaire des terres, mais les terres si elles ne sont pas travaillées, elles ne rapportent rien. Et moi, je ne suis pas agricultrice, bien incapable d’élever les vaches et de faire pousser tout ça. C’est pourquoi c’est une société qui exploite la terre, et dans cette société, nous sommes trois associés, qui nous partageons le travail et, bien sûr, les bénéfices.
— D’accord, je comprends mieux. Mais cette société fait des bénéfices ? Mon père dit que c’est la crise dans l’agriculture, « tous des crève-la-faim sans avenir »…
— Je serais curieuse de comparer mon compte en banque avec le sien. Nous avons fait le choix des produits d’exception en bio. Le grand luxe ! Et ça marche au-delà de nos espérances. Avec une viande ...
... bovine à seize euros et le porc à soixante euros le kilo, rien qu’avec la viande nous faisons cinq cent mille euros de chiffre d’affaires. Les légumes, les volailles, les œufs, les écrevisses, les truites, quelques truffes, les fromages, la crème et le beurre, tu ajoutes cent mille de plus.
— C’est fou ! C’est énorme. Mais il doit y avoir beaucoup de frais, des engrais, des aliments, du carburant…
— Surtout des semences, précisa Ludo. Le reste, c’est bio, c’est naturel, on le fabrique ici. Même l’électricité, le gaz et le carburant. On n’achète que le poivre et le sel.
— Non, ne me dis pas que vous faites six cent mille de bénef ?
— Tu as raison, Coralie, parce que chaque année on investit. Quand mon défunt mari était seul, il avait du mal à tout faire avec deux cents hectares. Maintenant, ils sont deux avec chacun sa spécialité, élevage et culture. C’est donc beaucoup plus réparti et on a pu acheter cent hectares de plus, pour élever les cochons et pour produire le carburant, faire plus de maïs, etc. Cette année, on va équiper l’étable de caméras pour ne se déplacer que quand c’est utile au moment des vêlages. On a agrandi la vigne et acheté des plants, un cheval. Il faudra que je te présente « Tornado ». Et puis on a fait un solide matelas en cas de pépin qui, bien placé, gonfle tranquillement tout seul. Disons qu’une bonne année, on dégage environ trois cent mille de bénéfice avant impôts, ce qui nous permet de choisir toujours le meilleur matériel sans réfléchir au ...