La comtesse
Datte: 10/06/2023,
Catégories:
f,
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hagé,
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voisins,
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forêt,
amour,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
portrait,
Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe
... oooOooo —
Le surlendemain est un jour de marché que mes nanas ne veulent surtout pas rater. C’est donc seul que je me présente chez la comtesse. Je me suis habillé léger, vieux tee-shirt et short, elle reste très classe avec un tee-shirt noir sous une sorte de salopette bleue qui laisse ses jambes nues. Après nous être munis de lampes électriques, elle me fait pénétrer dans un couloir étroit qui rejoint un escalier en colimaçon que nous gravissons et qui s’achève par une petite trappe qu’elle soulève.
Gaétane m’explique que c’est un passage qui lui permet de ne pas emprunter le grand escalier du bâtiment principal, aussi bien pour sortir que pour gagner les étages. Il y aurait aussi, comme dans beaucoup de constructions de cette époque, des passages secrets entre certaines pièces, mais elle ne sait pas si les travaux d’aménagement ne les ont pas détruits.
Les combles sont immenses. C’est un véritable capharnaüm de meubles et d’objets divers dans un désordre total. De loin en loin, de petits vasistas laissent filtrer une lumière incertaine.
— Il va falloir qu’un jour je m’arme de courage pour faire un inventaire de tout cela, si je veux en faire don à des associations caritatives.
— Va-t-on devoir tout fouiller pour trouver notre opuscule ? demandé-je.
Elle éclate de rire :
— Mais non, Lou. Tous les livres sont réunis ici.
Elle me désigne le mur de pignon, couvert d’une immense bibliothèque entièrement garnie de livres. Je m’extasie :
— Il doit y avoir ...
... des trésors, là-dedans ?
— Oh, certainement. Je n’ai pas suffisamment de connaissances pour en juger. Je vais devoir faire appel à un spécialiste pour tout évaluer. Mais, attendez.
Nous nous y mettons à deux, parcourant les rayonnages à la recherche du livre. Pendant une bonne dizaine de minutes, nous remuons pas mal de poussière, jusqu’à ce que Gaétane s’écrie :
— Voici notre ouvrage.
Elle me présente et me remet un petit fascicule, pas très épais et relié en toile. Après que je l’ai examiné sommairement, elle reprend la parole.
— Puisque l’on est ici, je vais vous montrer mon refuge.
Elle s’avance sous l’un des vasistas où une sorte de niche a été aménagée avec un vieux bahut, un fauteuil et des coussins. Elle s’assoit sur les coussins et tapote le siège du fauteuil pour m’inviter à m’y installer. En silence, elle laisse son regard errer sur les alentours et des larmes commencent à couler sur ses joues.
— Tu vois, Lou… Oh ! tu permets que je te tutoie ?
— Mais bien sûr, Gaétane, sans problème…
— Donc, c’est ici que, pendant mon enfance… et même après… je venais me cacher des « grands ». Je me souviens comme si c’était hier… J’avais six ans lorsque mon oncle, le frère de Mère, a commencé à avoir, disons pudiquement, des gestes déplacés vis-à-vis de moi… Père était au courant… peut-être même encourageait-il ? … Mère faisait l’autruche, refusant d’entendre les confidences qu’une petite fille voulait faire à sa maman… J’étais seule, enfermée dans un cercle ...