La comtesse
Datte: 10/06/2023,
Catégories:
f,
fh,
ff,
ffh,
hagé,
fagée,
voisins,
bain,
forêt,
amour,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
portrait,
Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe
... difficulté de notre avance.
Nous abordons maintenant une belle grimpette. Environ deux cents mètres, presque abrupts, à escalader, sans doute la colline derrière laquelle il y a la source. Tel un chamois, Arlette gravit la côte en souplesse, suivie de Nanou qui n’hésite pas, parfois, à progresser à genoux. C’est Gaétane, peu habituée aux efforts physiques, qui a le plus de difficultés. Je dois l’accompagner, tirant, poussant – « n’en profitez pas, mon cher ! » – pour atteindre enfin le sommet et découvrir un enchantement.
Une cuvette oblongue s’étend à nos pieds. Au centre, contrastant avec le dégradé du vert des arbres et de l’herbe, un imposant rocher ocre se reflète dans un petit lac. De notre point de vue, le rocher semble se dédoubler et plonger de toute sa hauteur dans le sol. L’effet est saisissant et nous nous arrêtons pour contempler, admiratifs, ce tableau extraordinaire que nous offre la nature.
Après cet instant d’émerveillement, nous descendons en silence la pente douce qui mène au bord du lac.
En approchant, nous apercevons enfin le but de notre quête, la source qui coule en cascade d’une large fissure au bas du rocher, à une trentaine de centimètres du niveau de l’eau. Une nouvelle fois, nous restons muets devant tant de beauté paisible. Nous nous laissons gagner par la sérénité qui émane de la scène. Progressivement, une énergie bienfaisante vient effacer la fatigue de notre trajet. Je regarde mes compagnes, les visages sont apaisés, les yeux sont ...
... brillants, les lèvres sourient, toutes respirent le bonheur. Une force irrésistible nous pousse à nous étreindre tous les quatre en riant.
— J’me sens en pleine forme, dit Arlette.
— Moi aussi, plussoie Nanou.
— Aurions-nous trouvé la fontaine de Jouvence ? questionne Gaétane.
En effet, je me sens empli d’énergie, rajeuni ! L’impression de jeunesse est merveilleuse. Je vois que toutes les trois ressentent la même chose. Nous sautons, nous dansons en riant, puis Gaétane déclare qu’elle veut se baigner.
— Mais, on n’a pas de maillot ! regrette Nanou.
— Allez, à poil ! s’écrie Arlette.
— On est entre nous, déclare Gaétane, tu ne vas pas faire ta mijaurée…
Pour ma part, je ne dis rien. L’intervention du seul mâle du groupe pourrait être malvenue. Je me déshabille rapidement et suis le premier dans l’eau pour regarder ces dames, toutes nues, faire des manières pour se mouiller. Certes, l’eau est fraîche, mais l’excitation générale pousse tout le monde à plonger rapidement dans l’eau cristalline. Nous jouons à nous éclabousser, nous nageons, nous nous éloignons les uns des autres, puis nous retrouvons à deux ou trois, au hasard des déplacements.
Ce n’est plus le hasard quand Gaétane vient se coller à Nanou. La transparence de l’eau est telle que toute discrétion est impossible. Pour ne pas jouer le voyeur indiscret de leurs ébats saphiques, je rejoins Arlette qui n’attendait que cela. Elle m’entraîne vers la berge et me fait m’allonger dans cinq centimètres d’eau ...