Hélène (43)
Datte: 05/06/2023,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: rouge22, Source: Xstory
... sans jardin, en plein cœur du village, sur trois niveaux.
Ce coup-ci, je les fais passer devant dans l’escalier, et je monte derrière ma cliente.
On peut dire que la nature l’a bien pourvue. Elle pourra tomber en arrière sans risquer la fracture du coccyx, le choc sera bien amorti.
J’en suis là dans mes pensées, quand elle se retourne, et m’adresse son plus joli sourire. Professionnelle, je lui souris en réponse.
Malgré tout, visiblement cette résidence ne répond pas à leur attente.
Nous nous quittons devant la porte de l’agence, en échangeant des platitudes. Sans croire qu’ils donneront suite.
Nous prenons tranquillement le café, avec Hélène quand mon portable professionnel sonne.
— Madame Crural, c’est Anne-Sophie Saint-Marc, vous savez jeudi dernier, la visite des trois maisons ?
— Oui, oui, je vous remets, Madame Saint-Marc.
— Je voudrais visiter à nouveau la deuxième maison. C’est possible ?
— Bien sûr, jeudi après-midi, ça vous va ? Lui proposé-je.
— C’est d’accord.
— Mais je n’ai pas de voiture.
— Je vous attendrai à la gare, ou plutôt au café en face.
— Merci beaucoup, alors à jeudi, Madame Crural. Et elle raccroche.
Hélène et moi finissons de déjeuner au bistrot de la gare. Nous avons organisé notre repas pour qu’il se termine un peu avant l’arrivée de ma cliente. Je l’accueillerai au bar, comme ça ma belle maîtresse pourra l’observer de la salle.
Elle a renoncé au look ado, et s’est habillée bourgeoisement : un ...
... bel ensemble rouille, jupe droite au genou, veste doudoune assortie, et tee-shirt en micro fibres de même couleur que le reste, ajusté sur une belle poitrine ronde, foulard Hermès, jambes gainées de brun doré et talons de six centimètres. Bref une mise bien bourgeoise, à l’opposé du look de la dernière fois.
Nous nous serrons la main et je la retiens juste le temps pour ma chérie de l’observer.
Puis je l’entraîne vers ma voiture et lui ouvre la porte. Elle s’assoit. J’en profite pour mater, mais je dois me contenter de la vision de ses genoux, bien ronds, mais un peu forts.
Nous repassons dans le petit couloir, quand elle pivote brusquement, et me rentre dedans.
— Excusez-moi !!!
Nous sommes quasiment coincées l’une contre l’autre. Elle a le souffle court, sa poitrine un peu forte se soulève au rythme de sa respiration précipitée.
Elle tremble, elle lève sa main et la glisse derrière ma nuque pour m’incliner. Je me laisse faire. Elle pose ses lèvres sur les miennes, elle pousse sa langue, je m’entrouvre, et elle l’introduit dans ma bouche. Elle m’embrasse, mélangeant nos salives.
Je la prends par la taille et l’attire contre moi. Nos bouches se lient pendant un long baiser lesbien.
Nous nous séparons. Elle me fixe, les yeux brillants. A voix basse, presque un murmure.
— Vous aimez les femmes ? me demande-t-elle.
— Non, je n’en aime qu’une, lui réponds-je.
Elle baisse les yeux, frissonnante.
— Désolée, j’ai cru... Je me suis trompée... ...