1. Série « Les voisins » Épisode 11 : « Monique » La branlette au papy qui changea sa vie.


    Datte: 03/06/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    ... remarquai sur ses charentaises quelques gouttes suspectes :
    
    — Tout est prêt Jean, tu peux manger.
    
    Avant que je le quitte, il me demanda si je voulais bien rester diner avec lui : « Tu sais Monique, je m’ennuie depuis que ma Josette n’est plus là. Toi aussi t’es toute seule, tu veux bien me tenir compagnie ce soir. » Nous avions mangé ensemble en parlant de nos enfants et de nos conjoints puis il me demanda de l’aider à se coucher. De la salle de bain où il se changea pour la nuit, je l’avais soutenu jusqu’à la chambre avant qu’il se couche dans son lit. Je m’étais penchée vers son visage pour lui faire la bise sur le front en lui souhaitant bonne nuit. Jean en me répondant posa sa main derrière ma cuisse. Sa main sur la peau nue du haut de ma jambe me fit avoir la chair de poule.
    
    Comme il était allongé sur le lit, même si sa main était restée un long moment immobile, je ne l’avais pas ressenti tel un geste déplacé. Cependant lorsqu’il me dit : « Monique ! Tu sais les films que tu as vu, c’est Fabrice mon dernier qui me les a offerts à Noël, en me disant que sa mère devait me manquer. » J’étais une nouvelle fois gênée car tout en parlant, il conserva sa main posée sur ma cuisse, cela me perturba car sa caresse me fit frissonner. Il s’en était aperçu et s’excusa : « Pardon Monique ! Tu n’as plus l’habitude, je ne pensais pas à mal. » Je repris mes esprits et lui souhaitai « bonne nuit » avant de quitter la chambre.
    
    Depuis la mort de Bernard, j’avais toujours pensé ...
    ... que plus jamais un homme me tiendrait dans ses bras ou me ferait des caresses, je n’avais pas l’intention de me remettre avec quelqu’un. À 68 ans, j’étais bien comme j’étais et ce n’était pas dans mes perspectives. Pourtant cette nuit-là j’avais mal dormi, j’avais pensé à la solitude de Jean, sa femme lui manquait et il en était malheureux. Le mercredi matin, je venais de me lever, il était 8 heures lorsque le téléphone sonna : « Allo Monique ! C’est Jean, voudrais-tu me donner un coup de main, je n’arrive pas à sortir du lit. » J’avais peur qu’il lui soit arrivé quelque chose, j’enfilai un peignoir et me précipitai chez lui directement.
    
    Arrivée dans sa chambre, quelle fut ma surprise, Jean était allongé sur les draps et je vis comme un chapiteau sous sa chemise de nuit. Il avait une érection et n’avais pas hésité un instant à me la montrer. Je pense même qu’il en était assez fier : « Salut Monique ! Merci d’être venue si vite. » J’étais très gênée, je ne savais pas où poser les yeux je ne pouvais pas faire autrement que de regarder cette toile de tente qui déformait le tissu. En repensant à mes copines, je me disais que son sexe devait être d’une très belle taille : « C’est trop difficile pour moi de vivre seul. » Me dit-il en me tendant les mains afin que je l’aide à se lever :
    
    — Je vais être obligé de regarder un film.
    
    Pour se maintenir debout, il se plaqua un peu contre moi, je sentais la dureté de son sexe contre mon ventre. J’avais honte et je ne savais pas quoi ...
«1234...»