1. Série « Les voisins » Épisode 11 : « Monique » La branlette au papy qui changea sa vie.


    Datte: 03/06/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    Je m’appelle Monique, j’ai 69 ans, veuve depuis quatre ans. Ayant connu mon mari très jeune, je n’ai jamais couché avec un autre homme que lui. Bernard le père de mes trois enfants que j’aimais profondément, était pour moi, l’époux le plus gentil que je puisse espérer rencontrer. Nous nous étions mariés en 1971, malheureusement notre mariage n’aura duré que 45 ans. Atteint d’un cancer, Bernard était décédé après huit années de calvaire durant lesquelles, je l’avais soigné et accompagné jusqu’au bout de sa vie.
    
    Élevée dans une famille catholique, je suis d’une génération où les discussions sur la sexualité était complètement tabou. Avec Bernard, nous n’avions jamais parlé de sexe, faire l’amour était un devoir et permettait de faire des enfants. Ce n’était pas pour prendre du plaisir, enfin c’était ce que ma mère m’avait fait comprendre. Néanmoins, depuis quelques temps, lors des conversations que j’entretenais régulièrement les après-midis avec mes copines, ces femmes mariées, divorcées ou veuve comme moi, discutaient beaucoup plus librement sur ce sujet et n’hésitaient pas à dire ce qu’elles aimaient faire au lit avec leur mari ou amant.
    
    À partir de là, je m’apercevais que depuis mon plus jeune âge, je n’avais jamais fait l’amour avec mon mari autrement qu’en missionnaire. Hormis quelques baisers et caresses intimes dans le noir ou dans la pénombre, malgré qu’il me l’ait demandé quelques fois au début, je n’avais jamais fait de fellation à Bernard. Pour moi, il en ...
    ... était hors de question, je pensais qu’il n’y avait que les prostituées ou les filles dépravées qui faisaient ces choses-là. Lorsqu’un jour, j’avais entendu mon amie Marie Sophie dire qu’elle s’adonnait à la sodomie avec plaisir, j’ai cru tombée à la renverse. J’étais persuadée qu’elle disait cela pour se vanter ou pour blaguer me demandant si c’était réellement possible.
    
    Même la taille des pénis de leur partenaire tenait lieu de grand sujet de conversation, ainsi que leur jouissance. Je compris alors que côté sexuel, j’avais dû passer à côté de quelque chose, je n’avais jamais eu d’orgasme, d’ailleurs, je ne savais pas réellement ce que c’était. Par honte sans doute, lorsqu’elles en parlaient, je souriais en leur faisant croire que j’étais comme elles. Si Bernard était décédé depuis quatre ans, ma vie sexuelle était morte depuis bien plus longtemps et avant, nos rapports sexuels tenaient davantage de l’amitié que de la passion. Mon mari n’était pas un étalon et côté taille, il n’aurait pas plu à mes amies.
    
    Afin de vous raconter ce qui m’est arrivé l’an passé, pendant le confinement avec Jean mon voisin, je remets tout dans son contexte. Il y a 35 ans, lorsque nous avions prévu de construire notre maison, nous avions acheté une parcelle de terrain à un ancien copain de mon père. À la mort de mes parents, cet homme et son épouse Josette, nos seuls voisins à l’époque, devinrent très vite de la famille, pour notre fille et nos deux garçons, Jean et Josette étaient leurs papy et ...
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