Le Vieil Homme et la Mère - Histoires de Sexe

Le Vieil Homme et la Mère

... Hasselblad, comme je peux transcender votre sourire, votre œil en coin, votre poignet quand vous tournez votre cuillère dans votre café, votre cheville quand vous gravissez un pan de rocher. Quoiqu’effectivement je sois en adoration devant votre fessier, permettez-moi cette mauvaise plaisanterie, dans la cochonne, toute partie est bonne… à photographier.
— Cochonne, moi ? Je sais bien que nous sommes en vacances chez les nudistes, mais, là, vous dépassez les limites de la décence. Toutefois, je vais prendre la balle au bond, car il y a trop de choses intimes sous-tendues dans nos propos et votre invitation au Cap d’Agde n’est pas sans me poser des questions qui vont très loin en profondeur. Autant les aborder dès à présent et de front.
— Dites ce que vous avez sur le cœur. J’imagine sans peine les sujets que vous voulez traiter. Sachez que, quoique vous abordiez, je répondrai franchement et sans aucun biais.
— Vous ne m’avez laissé aucun doute sur l’état déplorable de votre virilité dès nos premiers échanges par mails. Je vous en sais gré, mais, aujourd’hui, j’ai besoin de savoir jusqu’à quel degré vous « espérez » – notez bien que je ne dis pas « vouloir » – que je m’introduise dans votre intimité. Déjà, je voudrais connaître les pensées et les réactions que vous ont inspirées les découvertes de mon anatomie la plus intime, hier au soir, au retour du restaurant, quand vous m’avez déshabillée sans même que j’en sois consciente pour me mettre, entièrement nue, dans mon ...

... lit. C’est vrai qu’apparemment, vous n’avez pas abusé de la situation en me papouillant de façon brutale et traumatisante pour ma peau. Je n’ai pas décelé – du moins pas encore ! – chez vous de mauvais vices cachés. Toutefois, eut égard avec votre obsession maniaque de la pornographie la plus orgiaque et votre armurerie bardée de sex-toys, je doute que vous ayez exclu des manœuvres sexuelles directes sur nos parties génitales. Qu’attendez-vous précisément de moi ?
— Laissez d’abord, Elodie, parler le médecin. Vous êtes une jeune femme trentenaire en excellente santé, manifestement sensuellement extravertie, et vous êtes une femme qui s’assume, divorcée sans amant régulier connu. Donc, je conclurai volontiers que vous épanchez vos besoins sexuels en fonction des rencontres que vous pouvez faire dans le courant de vos activités privées, puisque, professionnellement, nul ne peut vous accuser de chasser dans le poulailler pour reprendre une de mes expressions favorites. J’en déduis que pendant la semaine que nous allons passer ensemble au Cap d’Agde, vous allez quasiment mathématiquement les pulsions, éprouver et probablement satisfaire, qui ne vont pas manquer de se produire dans cette ambiance de naturisme nudiste volontiers libertin. D’ailleurs, vous avez déjà un ticket d’entrée avec vos quatre surfeurs.
— Je n’y peux rien si j’ai été draguée par des jeunes à peine sortis de l’adolescence, je ne l’ai pas cherché. Mais votre avis médical est pertinent. Merci de me délivrer de ...