Le Vieil Homme et la Mère - Histoires de Sexe

Le Vieil Homme et la Mère

... effet excitant sur l’anatomo-physiologie de mon appareil génital externe. Tout médecin a en lui un côté expérimentateur : voir pour croire après avoir douté, en bon disciple de Descartes et de Claude Bernard.

Elodie a accepté mon invitation à Agde. Est-ce à dire qu’elle attend que cette expérience de médecine appliquée se déroule sous ma férule ? J’aurais tendance à le penser, car sinon pourquoi aurait-elle couru un risque en me rejoignant ? Mais, immédiatement, devant cette pseudo-évidence, je réagis par un scepticisme dans la lignée des grands expérimentateurs du deuxième millénaire. Je pense qu’elle ne fait pas partie de ces femmes stupides aux cerveaux d’écervelées qui prennent leurs désirs pour des réalités.

Mais l’heure du petit-déjeuner a sonné. Le groom frappe déjà à la porte avant d’entrer poussant un grand buffet roulant. Il jette un coup d’œil appréciateur sur le corps sans voile d’Elodie sans s’étonner, il a sûrement dû en voir d’autres ! La jeune femme a faim et l’odeur du café est arrivée à ses narines. Elle a alors tourné son regard sur sa droite et m’a découvert avec mon Hasselblad braqué sur elle. Surmontant un premier réflexe de pudeur, elle se laisse admirer nue tant par le groom que par « son » photographe.

— Elodie. Bonjour. À l’évidence, vous avez bien dormi, car vous avez une pêche d’enfer si j’en crois mon objectif. Le petit-déjeuner est servi. Il vous attend. Un café bien chaud va définitivement vous permettre d’assumer votre rôle de ...

... Parisienne en vacances chez les nudistes du Languedoc.
— Bonjour JA. Permettez que je laisse tomber le professeur en même temps que mes vêtements. Je ne veux plus voir en vous qu’un charmant gentleman aussi galant qu’un lord anglais. Je ne savais pas que vous étiez un as de la pellicule. Vous m’avez photographiée par surprise sans me demander ma permission. Je devrais vous gronder et vous prier de détruire les pellicules. Pourtant, je n’en ferai rien, car je veux d’abord juger sur pièces. Si elles sont réussies, je vous en demanderai un exemplaire pour mon usage personnel. Elles rejoindront celles que vous connaissez où, seins nus, je vous séduis tant. Mais, en aucun cas, je n’accepterai que vous les exhibiez devant des tiers pour ne pas parler d’Instagram ou de Pinterest.
— Elodie, je vous considère comme une œuvre d’art. Je vous photographie parce que vous êtes le même type de femme photogénique qu’auraient pu être la Maja Desnuda de Goya, l’Olympia de Manet, l’Hébuterne de Modigliani, l’Odalisque d’Ingres. Un photographe inspiré souhaite ces génies de la peinture. Je n’ai pas le droit, à supposer que j’en aie envie, ce qui serait un vrai gâchis, de vous « rater ».
— J’en accepte l’augure. Je vais donc savoir ce que vous inspire ce que je sais que vous aimez spécialement chez moi, mes seins et surtout mes fesses.
— Elodie, ne soyez pas minimaliste. Tout chez vous est une source d’inspiration pour le photographe féministe que je suis. Vous serez étonnée de voir qu’avec mon ...