Le Vieil Homme et la Mère - Histoires de Sexe

Le Vieil Homme et la Mère

... toute sujétion qui m’obligerait à concentrer mes bouffées de sensualité sur votre seule personne. Mais, en toute logique, c’est à vous, en tant qu’homme généreux, humaniste, honnête et encore puissant sur le plan intellectuel, que je veux penser d’abord. Vous qui m’avez, galamment, généreusement, offert cet intermède dans un monde que je ne connaissais pas. N’avez-vous pas eu, ne serait-ce qu’un instant, envie que je vous donne des preuves de l’attraction physique que je peux avoir pour vous ?
— Je ne suis pas un Tartuffe. Bien sûr que si, j’ai eu, ne serait-ce encore que ce matin, en vous découvrant nue sur la terrasse, des envies de vous prendre dans mes bras, de vous embrasser sur la bouche et dans le creux de vos oreilles, de vous butiner les deux seins, de vous peloter les fesses, de caresser votre petit bouton secret, d’entrer dans votre fente, de mettre mon médius dans votre troufignon… Mais, si je devais passer à l’acte, cela déboucherait sur quoi ? Sur rien, puisque je ne pourrais pas vous posséder faute de bander. Dans le meilleur des cas, deux solides paires de claques suivies de votre décision brutale de faire vos paquets pour finir vos vacances dans le camping de vos surfeurs. Dans le pire, votre décision de rentrer sur le champ à Paris. Vous, vous n’auriez rien gagné et moi j’aurais tout perdu.
— Rappelez-vous ! Je vous ai demandé si vous banderiez si je vous suçais. C’est que j’en avais envie, très égoïstement. Je voulais me donner cette chance, ...

... subsidiairement de vous l’offrir comme un don de mon moi profond en remerciement pour la qualité de votre invitation ; j’ai envie de vous donner vraiment du plaisir. Surtout, ne croyez pas que j’avais l’intention de vous capturer pour que vous deveniez mon amant attitré. Vraiment, j’en avais envie, je dirais, tant moralement que physiquement, sans me prendre la tête une seconde. Votre plaisir contribuerait au mien, je veux vous séduire, vous charmer, vous envoûter !
— Elodie, ce que vous me dites me réchauffe le cœur, tout en me faisant mesurer tout ce que j’ai perdu avec cette damnée chirurgie. On m’a coupé les nerfs honteux, donc il n’y a aucune illusion à se faire : je suis condamné à vivre avec un zob définitivement flasque et des testicules complètement atrophiés. Je n’ai plus de sensations érotiques quand je fais « ma petite toilette ». Si vraiment vous voulez réveiller ces endormis, je ne m’y opposerai pas, mais, très regrettablement, je suis persuadé que vos efforts seront vains.
— Donnons-nous le temps de réfléchir à ce que nous pourrions faire pour contrer ce pessimisme que je me refuse à partager. J’ai besoin de vraies vacances et d’oublier mon abstinence plus ou moins forcée de l’hiver dernier ! Cela signifie que je vais me baigner de longues heures dans la Méditerranée tout en m’exposant, nue puisque c’est le modus vivendi à Agde, aux caresses du soleil, faire un peu de marche à pied, éventuellement louer un vélo ou prendre des cours de tennis. Je veux rentrer vannée le ...