Le Vieil Homme et la Mère
Datte: 02/06/2023,
Catégories:
fhhh,
hplusag,
jeunes,
couleurs,
vacances,
plage,
sauna,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe
... examiné. J’ai commencé avec un petit Foča Sport alors que Kodak sortait sa fameuse pellicule Kodachrome génératrice de superbes diapositives de couleurs brillantes. Aujourd’hui, je travaille mes photographies avec un Hasselblad X1D II 50 C. Pendant plusieurs années, j’ai perfectionné ma technique en fréquentant assidûment le Photo-Club du XIVe arrondissement dont les experts m’ont poussé vers les expositions. Plusieurs de mes œuvres ont été primées dans des concours régionaux de haut niveau. J’ai notamment obtenu de beaux succès en photographiant des modèles nues. Seules les femmes m’ont intéressé. Je n’ai pas accroché lorsque je me suis efforcé de photographier des hommes nus plus ou moins athlétiques.
Photographiquement, je suis un homme à femmes et certaines de mes « clientes », car j’ai un club de groupies, ont adoré se plier à mes quatre volontés devant mon objectif. Je suis un fan inconditionnel du corps féminin sous tous ses aspects et je pense que j’aurais très bien pu exercer comme photographe de charme. Mettre en valeur des courbes, des rotondités, des creux, des méplats, des peaux exposées à des rayons tantôt très lumineux, tantôt plutôt suaves, volontiers à contre-jour, voilà un art dont j’ai appris à maîtriser les règles. Certes, c’est plus que réjouissant de donner à une jolie femme une image valorisant son élégante esthétique. Mais l’une de mes grandes qualités a été de pousser des femmes qui ne se trouvaient aucun charme, voire détestaient leur apparence ...
... physique, à se révéler être, en fait, de « belles » créatures, parce que je savais réveiller en elles l’éclat corporel de leur intelligence et de leur sensualité cachée. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il suffit de dire à une femme « qu’elle est belle » pour qu’elle irradie soudain. Mais, sauf exception, la mutation s’effectue assez vite devant l’objectif du photographe dont l’art ne se limite pas à un éclair de flash et « clic-clac, merci Kodak ».
Lorsque je découvre, à contre-jour sur la terrasse, la silhouette nue d’Elodie baignée des rayons du soleil matinal, lumineux, mais pas encore intense, tout mon être s’émeut. Le médecin s’émerveille de l’irradiation magnétique qui se dégage de son corps de jeune trentenaire sportive et saine. Voilà une femme qui sait prendre soin de sa silhouette en contrôlant son régime alimentaire et, probablement, en pratiquant régulièrement des séances de fitness. Nul doute que sa féminité est bien régulièrement suivie par un (e) gynécologue. Le photographe n’a qu’une envie : devenir un nouveau David Hemmings, le photographe du film d’Antonioni « Blow-up » mitraillant Jane Birkin comme s’il faisait œuvre de chair jusqu’à l’orgasme final. Elodie, je la veux, devant mon Hasselblad, debout, de face, de trois-quarts droit et gauche, de profil, assise sur une chaise, un tabouret ou un fauteuil thaïlandais, couchée sur le lit ou allongée sur le sofa, se traînant par terre sur la moquette, dans les vapeurs de la douche ou plongée dans un bain moussant ...