1. Le Vieil Homme et la Mère


    Datte: 02/06/2023, Catégories: fhhh, hplusag, jeunes, couleurs, vacances, plage, sauna, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe

    ... Je me pardonne en me disant que, dans une station de naturisme, cela devait arriver plus tôt que tard.
    
    Machinalement, je me traîne jusqu’à ma salle de bain. Je me cale devant le grand miroir où je vais faire l’inspection minutieuse de mon corps. Contrairement à ce que je pouvais craindre, ma figure s’avère avenante, les traits de mon visage sont lisses, mes paupières ne sont pas cernées de mauve. J’ai l’air reposée, détendue. Je serai encore mieux quand le soleil m’aura donné une couleur caramel.
    
    Douchée et pomponnée, toujours dévêtue, je sors sur ma terrasse, pour profiter des rayons d’un soleil resplendissant, bien qu’il soit à peine huit heures du matin. J’aime cette impression de liberté que donne la nudité. Et si JA me surprend ainsi, qu’importe : il a déjà tout vu hier soir ! Je suis chez les naturistes, mon côté un brin exhibitionniste s’y complaît ! Je m’étire en ronronnant. Finalement, j’ai envie qu’il me surprenne en tenue d’Ève et de voir la tête qu’il va faire alors ! Son côté Adam reste un mystère pour moi. Je ne lui laisserai au moins dans un premier temps que le plaisir des yeux, car je me rappelle que les copines et Samia m’ont recommandé de ne lui accorder mes faveurs qu’au compte-gouttes.
    
    Il apparaît enfin, vêtu d’un caleçon fleuri de chez Vilebrequin. Il me regarde et sourit en inclinant la tête pour me saluer. Je le provoque un peu, en tournant sur moi-même et en esquissant un pas de danse accentuant le bombé de mon derrière. Je sais, il me l’a ...
    ... dit, que ce sont surtout mes fesses qui l’attirent. Il a l’air très décontracté, presque indifférent à ma nudité. Je suis un peu déçue. Serait-ce parce qu’il n’ignore plus rien de mon corps, l’ayant déjà amplement observé en « s’occupant » de moi au retour du restaurant ? Je regrette d’avoir été inconsciente à ce moment-là, j’aime le regard d’un homme sur moi. Il me lance alors :
    
    — Attends-moi une seconde, je reviens.
    
    J’ai à peine le temps de réaliser qu’il m’a tutoyée pour la première fois qu’il réapparaît, un appareil photo à la main. À de multiples reprises, j’ai repoussé ses sollicitations pour nous retrouver sur Zoom, que je devinais la suite qu’il voulait de ce contact : un strip-tease à distance, des photos de l’écran, voire plus. Le moment est venu de me livrer à sa passion de la photographie.
    
    Médecin interniste dans l’âme, j’ai fini, la trentaine largement entamée, par me spécialiser en radiologie et imagerie médicale. C’était alors le nouveau boom technologique induit par l’invention du scanner, de l’échographie et de la résonance magnétique. Plusieurs raisons m’ont fait sauter le pas, alors que le médecin pouvait se sentir frustré de perdre son pouvoir de possession de son malade. D’aucuns s’étonneront peut-être d’apprendre qu’une de mes motivations a reposé sur mon amour de la photographie d’art. Or, l’acte radiologique, avant tout examen clinique, est aussi le résultat d’une technique qui repose sur la réalisation de « belles images » du volume du corps ...
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